
Et si tout ce que vous pensiez savoir sur la retraite était en train de s’effondrer ? Alors que le...
200 € offerts sous conditions pour l’ouverture d’une assurance vie Meilleurtaux Allocation Vie.En savoir plus
200 € offerts sous conditions pour une assurance vie Meilleurtaux Allocation Vie. En savoir plus
Et si tout ce que vous pensiez savoir sur la retraite était en train de s’effondrer ? Alors que le...
En tant que produit d’épargne à long terme, le PER est un excellent placement pour se constituer un complémen...
Et si tout ce que vous pensiez savoir sur la retraite était en train de s’effondrer ? Alors que le système par répartition vacille sous le poids d’une démographie défavorable, un mécanisme méconnu du grand public contribue en silence à creuser les déficits : le cumul emploi-retraite. Derrière une image de bon sens — permettre aux retraités de continuer à travailler — se cache une machine à effets d’aubaine qui profite surtout aux plus aisés… au détriment des générations futures. Dans cet article, vous découvrirez pourquoi le cumul emploi-retraite coûte si cher à l’État, fragilise les réformes, et surtout, quelle stratégie adopter pour sécuriser votre retraite face à un système à bout de souffle.
Depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale, la France repose sur un modèle de retraite par répartition. C’est un système solidaire : les cotisations versées par les actifs d’aujourd’hui financent les pensions des retraités actuels. Ce modèle, fondé sur la promesse d’un équilibre intergénérationnel, a longtemps fait ses preuves. Mais les fondements de ce pacte social s'effritent.
Avec l’augmentation de l’espérance de vie et la baisse du nombre d’actifs par retraité, l’équilibre financier du système est mis à rude épreuve. Là où il y avait 4 actifs pour 1 retraité dans les années 60, on approche désormais 1,7 actif pour 1 retraité. Ce ratio continuera de se dégrader dans les prochaines décennies.
Face à ce déséquilibre, les gouvernements successifs ont reculé l’âge de départ à la retraite (désormais à 64 ans, bientôt peut-être 65), augmenté la durée de cotisation (jusqu’à 172 trimestres), et réduit certaines prestations. Malgré ces ajustements, le système reste structurellement déficitaire. C’est dans ce contexte qu’un dispositif en apparence neutre — le cumul emploi-retraite — vient amplifier les failles du système.
Le cumul emploi-retraite permet à un retraité de reprendre une activité rémunérée tout en percevant une pension. S’il semble vertueux à première vue, le dispositif s’est progressivement transformé en niche sociale et fiscale largement dévoyée de son objectif initial.
Il existe deux formes de cumul emploi-retraite : le cumul intégral et le cumul plafonné.
Le cumul intégral, aussi appelé cumul libéralisé, permet de percevoir sa pension de retraite sans aucune limite, tout en exerçant une activité rémunérée, quels que soient les revenus générés. Pour en bénéficier, le retraité doit avoir cessé l’ensemble de ses activités et avoir liquidé toutes ses pensions (de base et complémentaires), au taux plein. (Code de la sécurité sociale, art. L. 161-22)
À défaut de remplir ces conditions, le retraité ne pourra prétendre qu’à un cumul plafonné (ou réglementé). Dans ce cas, le montant cumulé de la pension et des revenus d’activité est soumis à un plafond : en cas de dépassement, la pension est réduite à hauteur du surplus.
La retraite progressive permet à un salarié de réduire son temps de travail, tout en commençant à percevoir une partie de sa pension de retraite. L’assuré continue ainsi à cotiser pour sa retraite tout en allégeant son rythme de travail, ce qui en fait une transition en douceur vers la retraite complète.
À la différence du cumul emploi-retraite, la retraite n’est pas totalement liquidée : elle est versée partiellement, en parallèle d’un emploi à temps partiel.
Initialement destiné à aider les retraités modestes souhaitant arrondir leurs fins de mois, le cumul emploi-retraite est désormais principalement utilisé par les cadres supérieurs, les professions libérales, et les retraités aux revenus déjà confortables.
On y retrouve :
Ce mécanisme est devenu, selon les termes de la Cour, un "effet d’aubaine" massif.
Source : https://www.ccomptes.fr/fr/documents/75401
Le système repose encore sur des déclarations manuelles, non systématiquement vérifiées. Il n’existe aucune sanction claire en cas de non-déclaration. Les caisses de retraite ne disposent pas d’outils pour croiser automatiquement les données d’activité et les versements de pension. En résumé, un mécanisme coûteux, inéquitable, et mal contrôlé.
Trois dispositifs principaux permettant de travailler tout en optimisant sa retraite coexistent : le cumul emploi-retraite, la retraite progressive et la surcote.
Critères | Cumul emploi-retraite | Retraite progressive | Surcote |
---|---|---|---|
Liquidation de la retraite | Oui (totale) | Partielle | Non (retraite différée) |
Perception d’une pension | Oui | Oui (fraction de la retraite) | Non (report de la liquidation) |
Activité professionnelle autorisée | Oui, libre (intégrale ou plafonnée) | Oui, mais uniquement à temps partiel (40-80 %) | Oui, plein temps ou partiel, sans limite |
Plafond de revenus | Oui si cumul plafonné / Non si intégral | Non | Non |
Conditions d’âge | Dès 62 ans (ou plus tôt si carrière longue) | À partir de 60 ans avec 150 trimestres | Dès l’âge légal avec taux plein atteint |
Acquisition de nouveaux droits | Non (sauf cas spécifiques en cumul intégral) | Oui (recalcul de la pension à la liquidation finale) | Oui (majoration de 1,25 % par trimestre cotisé en plus) |
Montant de la pension au final | Stable (pension liquidée définitivement) | Augmente à la liquidation définitive | Augmente (via majoration = surcote) |
Objectif | Continuer à travailler après la retraite | Préparer progressivement la retraite | Reporter volontairement la retraite pour l’améliorer |
Profil type | Retraités souhaitant cumuler revenus et pension | Salariés en fin de carrière cherchant un temps partiel | Actifs souhaitant augmenter leur future pension |
Le cumul emploi-retraite s’adresse à ceux qui ont déjà liquidé leur retraite et souhaitent reprendre une activité, avec ou sans plafond selon leur situation. C’est une solution pour générer des revenus supplémentaires, mais sans nouveaux droits à la retraite (sauf cas particuliers).
La retraite progressive est idéale pour ceux qui veulent travailler moins avant de prendre leur retraite complète, tout en commençant à percevoir une partie de leur pension. Elle permet aussi d’acquérir de nouveaux droits, ce qui en fait un bon compromis.
La surcote est la solution la plus rentable pour améliorer sa pension à long terme : chaque trimestre supplémentaire travaillé augmente le montant définitif de la pension. Mais elle nécessite de retarder totalement la retraite, sans en percevoir un centime pendant cette période.
Le problème soulevé par la Cour des Comptes est que pour un même effort de travail, le cumul emploi-retraite coûte plus cher au système que la surcote, tout en étant plus rémunérateur pour les retraités les mieux informés. Contrairement à la surcote (où la retraite est différée) ou la retraite progressive (où seule une fraction est versée), le cumul emploi-retraite implique que la pension complète est versée immédiatement, dès la liquidation. L’État paie une pension entière à une personne qui continue à travailler et à percevoir un revenu, souvent significatif.
Ce choix prive l’État des économies qu’il aurait pu faire en cas de départ retardé avec une surcote, car
En cumulant pension et salaire tôt, le retraité profite au maximum du système, tandis que l’État paie plus, plus tôt, plus longtemps.
Résultat : une désincitation forte au report de l’âge de départ, ce qui est contradictoire avec les objectifs de toutes les réformes récentes. Les jeunes actifs voient le système récompenser ceux qui partent tôt et reprennent ensuite une activité. Ainsi, cela favorise les plus aisés avec une "double rente" : pension + revenu d’activité. Ce déséquilibre intergénérationnel croissant alimente la défiance et justifie plus que jamais l'existence d’alternatives privées comme le PER.
Dans un système par répartition de moins en moins fiable, le Plan Épargne Retraite (PER) s’impose comme un levier incontournable pour sécuriser son avenir.
Pour rappel, le PER est un dispositif de retraite par capitalisation : chacun épargne à titre individuel, et cet argent lui appartient pleinement. Contrairement à la répartition, vous ne dépendez pas des cotisations des autres générations.
Le rapport de la Cour des comptes est limpide : le système actuel n’est plus soutenable. Le cumul emploi-retraite, au lieu de résoudre les problèmes du système, les aggrave. Il est donc urgent d’agir à titre individuel. Le PER est bien plus qu’un simple produit d’épargne retraite. C’est un bouclier patrimonial, une stratégie fiscale, et surtout une réponse rationnelle à l’incertitude du système public.
Vous voulez anticiper, protéger vos revenus futurs et optimiser votre fiscalité dès aujourd’hui ? Contactez l’un de nos conseillers Meilleurtaux Placement. Obtenez une simulation de votre économie d’impôt avec un PER et découvrez comment sécuriser votre retraite grâce à un outil simple, flexible et puissant.
En tant que produit d’épargne à long terme, le PER est un excellent placement pour se constituer un complément de revenus à la retraite. De plus, il présente un atout majeur qui le rend particulièrement attractif : il permet de réduire le montant de l’impôt sur le revenu. Les intérêts générés étant en effet soumis à l’IR. Cet avantage fiscal peut être exercé pendant la période de capitalisation, ou au moment des retraits.
Vos investissements dans votre poche
Avec l'app Meilleurtaux Placement, investissez et gérez votre épargne à un seul endroit.