Les organismes d’assurances proposent à leurs consommateurs un prêt pour moins de frais en gardant les mêmes avantages pour un besoin de liquidité en urgence. L’épargne demeure telle qu’elle est et leurs projets pourront pour autant être réalisés. Simple, plus avantageuse et efficace, l’avance est qualifiée comme étant une solution pour moins dépenser et acquérir plus de profits.
Il arrive qu’un épargnant ait un besoin urgent de liquidité. Au lieu d’opter pour un retrait, qui risque de le revenir beaucoup plus cher, son assureur peut lui proposer un système d’avance. Un prêt à la portée de tous, cette solution présente plus d’avantages en comparaison à d’autres options. Les dépenses sont réduites, au niveau des taxes, impôts ou d’autres fiscalités encombrantes.
Les démarches pour en bénéficier sont simplifiées. Les conditions sont simples et peuvent variées en fonction de la société d’assurances. Les bénéficiaires du contrat principal seront également protégés en cas de risque et la liquidité pourra être investit à frais réduits.
L’avance en quelques mots
L’avance est un prêt accordé par un assureur pour remplir des besoins financiers d’un consommateur sans passer par un retrait sur son contrat vie ou encore un crédit à la consommation. Elle s’étend sur une période de 2 à trois ans renouvelable en fonction de la compagnie.
Selon Régis d’Indy, conseiller en gestion de patrimoine libéral à Paris :
Le principal avantage d’une avance est qu’elle permet de disposer de fonds sans que l’opération soit considérée fiscalement comme un retrait
Régis d’Indy.
Effectivement, son avantage repose sur sa faible fiscalité. Le calcul de son taux d’intérêt est basé, soit sur le taux moyen des emprunts d’État, soit sur le rendement du fonds en euros, tous deux majorés à 1 ou 2 points. Le montant de la dépense, à la charge du demandeur, correspond à la différence entre le coût du prêt et la rémunération de son placement. Dans tous les cas, son contrat vie reste intact et rémunéré.
Pour en bénéficier, il suffit de remplir le formulaire de demande d’avance et l’envoyer par lettre recommandée avec accusé de réception à l’organisme concerné. Ainsi l’assureur traitera la requête dans les meilleurs délais.
Cependant, le remboursement doit être effectué à la date convenue. Dans le cas contraire, l’enseigne sera en droit de retirer automatiquement la somme à rembourser sur le contrat du client.
Une prévention moins onéreuse pour les successeurs
À part la réduction au niveau des frais et des taxes, cette option présente plusieurs avantages en termes de chiffres. L’avance joue un rôle important pour éviter le changement de traitement fiscal à la transmission des capitaux suite à un décès.
Un abattement de 30 500 euros pour l’ensemble des bénéficiaires non exonérés si le souscripteur est âgé de plus de 70 ans. Avant cet âge, c’est 152 500 euros d’abattement par bénéficiaire qui s’applique, puis un taux forfaitaire de 20 et 31,25%.
En outre, elle d’échapper au prélèvement forfaitaire unique (PFU) de 12,8% (hors prélèvements de 17,2% de prélèvements sociaux). Avec une avance, le prélèvement forfaitaire libératoire est toujours conservé au taux de 7,5%.
En cas de décès du souscripteur, les valeurs de rachat du contrat seront versées aux bénéficiaires. Pareillement pour l’avance, la banque d’assurance pourra se tourner vers les héritiers pour le remboursement.
De simples conditions variables en fonction de l’assureur
Peu d’établissement se passe de cette offre d’avance comme la Caisse d’Épargne, dans le cadre des assurances vie.
En revanche, les autres peuvent se montrer très généreux. Pour plusieurs enseignes, le plafond en général est déterminé à 80% de l’épargne investie dans le compte assurance vie de l’usager. Toutefois, on peut rencontrer plus encore : 90% pour Compte Épargne Transmission, de la MIF.
Dans la mesure où l’assureur constate un risque pour cette opération, il peut choisir de plafonner l’avance à 50 ou 60% de l’épargne présente dans le compte client.