Depuis janvier, les taux d’intérêt retournent à un niveau « normal », mettant fin à près d’une décennie de décroissance. Ce revirement remet au goût du jour les investissements dans les fonds en euros et les livrets réglementés. Néanmoins, ce changement perturbe à peine les Sociétés civiles immobilières, dont la présence au sein de l’assurance-vie se renforce.
Les livrets défiscalisés offrent depuis quelques mois un meilleur rendement que les fonds euros des contrats vie. Afin de limiter les dégâts, les assureurs encouragent les épargnants à placer leur argent dans des unités de compte. Ces supports ciblent principalement les marchés financiers, mais investissent également dans des actifs immobiliers, par le biais de SCPI ou de sociétés civiles immobilières. Selon l’Aspim, le contexte actuel semble plus favorable aux SCI. Ces dernières séduisent les assurés en raison de leur flexibilité, de leur performance respectable et de la diversification du placement.
Une collecte tirée vers le haut par les SCI thématiques
Le succès des sociétés civiles immobilières dans l’assurance vie s’explique avant tout par leur performance. Certes, le rendement d’une SCI accessible en unités de compte plafonne à 3,8 %, un niveau encore loin des 4,45 % servis par les SCPI.
Néanmoins, le dividende moyen des sociétés civiles résulte avant tout des liquidités qui sont détenues dans le compte. Si cet argent est réinvesti en totalité, le potentiel de rendement du support augmente automatiquement. D’un autre côté, certaines SCI brillent par leur taux de distribution supérieur à la moyenne. C’est notamment le cas des sociétés civiles qui investissent dans le résidentiel viager.
Certains contrats proposent des SCI résidentielles dont le rendement atteint 8,80 %, à l’instar de la SCI Silver Avenir. Les épargnants peuvent aussi espérer de bons résultats sur les supports qui visent l’immobilier de santé ou logistique. Depuis le début de la pandémie, ces actifs sont de plus en plus recherchés.
ImportantLe développement rapide du e-commerce accroît la demande en bâtiments logistiques pour le traitement des commandes et l’organisation des livraisons « du dernier kilomètre ».
Sans surprise, une bonne partie de la collecte des sociétés civiles immobilières provient des supports qui investissent dans le résidentiel viager et la logistique.
Une flexibilité et une ouverture validées par les épargnants
Les SCI présentent d’autres avantages. Les droits d’entrée dépassent rarement 2 % des versements, voir 0 % comme notre SC maison MeilleurImmo. En revanche, les frais de gestion sont légèrement plus élevés. Aux commissions facturées par l’assureur s’ajoutent les frais d’administration des actifs sous-jacents. Toutefois, ces charges sont compensées par le rendement annuel. Les épargnants ont aussi la possibilité de se désengager rapidement d’une société civile immobilière si les performances ne sont pas au rendez-vous.
De même, la stratégie d’investissement peut être modifiée en fonction du contexte de marché. Et les alternatives de remplacement sont nombreuses, entre les :
- Foncières cotées ;
- Biens physiques ;
- SCPI.
ImportantPour toutes ces raisons, les souscriptions de SCI en unités de compte atteignent 2,5 milliards d’euros entre janvier et juin,
Soit 37 % de plus en un an. Selon l’Aspim, les sociétés civiles immobilières poursuivront cette belle dynamique cette année.
