Couple planifiant ses finances à la maison.

    L’assurance vie est souvent plébiscitée pour ses avantages en matière d’épargne et de retraite. Mais ce produit d’épargne s’avère également être un outil précieux pour la transmission de patrimoine. En effet, les versements effectués sur un contrat d’assurance vie ne sont pas intégrés à l’actif successoral et ne sont donc pas soumis aux droits de succession.

    Une clause standard souvent insuffisante

    Pour que cet atout fiscal puisse jouer pleinement son rôle, la clause bénéficiaire doit être rédigée avec la plus grande attention. Celle-ci détermine la personne qui recevra le capital au décès de l’épargnant et peut avoir des conséquences importantes sur ses proches.

    La plupart des contrats d’assurance vie disposent d’une clause standard qui désigne par défaut le conjoint, puis les enfants et enfin les héritiers légaux. Si cette clause peut convenir à certains cas de figure, elle est souvent trop sommaire et ne permet pas de répondre à toutes les situations.

    ImportantPar exemple, si le titulaire de l’assurance vie est célibataire, son concubin ou partenaire de PACS ne sera pas automatiquement bénéficiaire. De même, s’il souhaite léguer une partie de son capital à un ami ou à une association caritative, cette volonté doit être explicitement mentionnée dans la clause.

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    Personnaliser la clause bénéficiaire

    Prendre le temps de personnaliser la clause bénéficiaire d’un contrat d’assurance vie est une étape essentielle pour garantir que la volonté de l’épargnant soit respectée.

    Voici quelques points clés à prendre en compte lors de la rédaction de cette clause :

    • Désigner clairement les bénéficiaires : préciser leur nom, prénom, date de naissance et, si possible, leur adresse.
    • Déterminer les parts de chacun : si l’épargnant souhaite léguer des sommes différentes à ses bénéficiaires, il doit l’indiquer clairement dans la clause.
    • Prévoir des bénéficiaires de second rang : en cas de décès d’un bénéficiaire désigné, il est important de prévoir un ou plusieurs bénéficiaires de second rang. Dans le cas contraire, le capital risque d’être réintégré à la succession.
    • Tenir compte de la situation familiale : si l’épargnant est marié ou en concubinage, il doit bien réfléchir à la répartition du capital entre son conjoint et ses enfants.
    • Anticiper les changements de vie : le titulaire du contrat ne doit pas oublier de modifier la clause bénéficiaire si sa situation familiale change (mariage, divorce, naissance d’un enfant, etc.).

    Des précautions indispensables

    Il est important de noter que certaines personnes ne peuvent pas être désignées comme bénéficiaires d’une assurance vie, notamment les médecins traitants, les infirmières et le personnel des maisons de retraite.

    De plus, il est vivement recommandé de faire appel à un notaire ou à un fiscaliste pour accompagner le souscripteur lors de la rédaction de la clause bénéficiaire. Ces professionnels peuvent lui donner des conseils précieux et l’aider à rédiger une clause conforme à ses souhaits et à la loi.

    À retenir
    • L’assurance vie est avantageuse pour la transmission de patrimoine, puisque les sommes versées ne sont pas soumises aux droits de succession.
    • Il est fortement conseillé de personnaliser la clause bénéficiaire de l’assurance vie pour s’assurer que le capital soit distribué conformément aux souhaits du souscripteur.
    • L’accompagnement d’un notaire ou d’un fiscaliste est indispensable pour rédiger une clause bénéficiaire adaptée et conforme à la loi.
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    Écrit par
    Rédaction meilleurtaux Placement

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