Selon l’annonce du Premier ministre, le gouvernement va suspendre la réforme des retraites de 2023 jusqu’à l’élection présidentielle. Prévue être présentée au Parlement dans les prochaines semaines, cette mesure vise à geler l’âge légal de départ et la durée de cotisation requise, une démarche qui concerne potentiellement près de 3,5 millions de citoyens français à terme.
- Le Premier ministre Sébastien Lecornu propose une suspension de la réforme des retraites de 2023 jusqu’à l’élection présidentielle de 2027.
- Cette mesure devrait geler l’âge légal de départ et la durée de cotisation requise à 170 trimestres jusqu’en janvier 2028.
- Ce rétropédalage couterait à l’État près de 400 millions d’euros en 2026 et de 1,8 milliard d’euros en 2027.
- Ces coûts devraient toutefois être compensés, a rassuré le gouvernement.
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Gel de l’âge légal de départ et maintien de la durée d’assurance à 170 trimestres
L’annonce faite le mardi 14 octobre 2025 devant l’Assemblée nationale prévoit la suppression de tout relèvement de l’âge légal de départ jusqu’en janvier 2028. Cette décision, qui répond notamment à une demande de la CFDT, modifie provisoirement les règles initialement prévues par la réforme.
Pour les personnes nées en 1964, l’âge de départ serait par exemple fixé à 62 ans et 9 mois (au lieu de 63 ans initialement), soit un gain de trois mois permettant de partir à la retraite en octobre 2026. Les générations suivantes, de 1965 à 1968, bénéficieraient d’un allègement équivalent par rapport aux dispositions initiales et pourraient mettre fin à leur carrière entre 63 ans et 63 ans et 9 mois. En revanche, aucun changement ne devrait intervenir pour les générations nées en 1963, dont l’âge de départ était déjà fixé à 62 ans et 9 mois.
ImportantAutre disposition phare du texte, la durée d’assurance requise resterait fixée à 170 trimestres jusqu’en janvier 2028.
Cette mesure concerne tout particulièrement les générations nées à partir de 1964. Les cotisants nés précisément cette année-là gagneraient un trimestre, puisqu’initialement, ils doivent justifier de 171 trimestres. L’impact est encore plus marqué pour les personnes nées en 1965, qui devraient cotiser deux trimestres de moins.
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Un coût total de 2,2 milliards d’euros
La suspension ne sera pas sans conséquence pour les caisses publiques.
Le Premier ministre souligne qu’elle devrait coûter 400 millions d’euros et 1,8 milliard d’euros respectivement en 2026 et en 2027.
L’Exécutif devra trouver des solutions pour couvrir la dépense afin d’éviter d’aggraver le déficit. L’amendement correspondant sera introduit au Projet de loi de financement de la Sécurité sociale (PLFSS) pour 2026. S’il était adopté, son entrée en vigueur pourrait se faire dès janvier 2026. En attendant, l’Assurance retraite joue la carte de la prudence, et rappelle que « les règles actuelles demeurent valides ».
Dans tous les cas, les actifs doivent préparer leur avenir, en anticipant une conjoncture économique défavorable. Souscrire un PER est la solution privilégiée par un nombre croissant de travailleurs pour se constituer une épargne à percevoir pendant leurs vieux jours, tout en allégeant leur imposition d’ici là.
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