Les gens de la famille, l'immobilier et l'assurance automobile

    Durant la pandémie, les Français ont mis de côté plus d’argent que d’habitude. Les restrictions sanitaires et les limitations de déplacement ont permis de réduire les dépenses inutiles. Depuis la reprise économique post-Covid, les habitudes dépensières sont revenues. Néanmoins, le taux d’épargne des ménages reste encore élevé par rapport à 2019.

    Quand la France a rejoint la liste des pays européens à décréter un confinement national, toute son économie a tourné au ralenti. Finies les sorties au restaurant et les escapades au cinéma. Les déplacements en train, en bus et les achats de carburant ont chuté rapidement. Ces changements brusques ont impacté directement le portefeuille des ménages. Selon la Banque de France, les Français ont épargné 318 milliards d’euros en 2020 et 2021, dont plus de la moitié serait liée à la pandémie. Cette année, les ménages ont maintenu leur capacité d’épargne à un niveau élevé, en dépit de la crise en Ukraine et de l’inflation.

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    Des flux de placements en recul sauf sur les unités de compte

    Après deux années de surépargne sur fond de pandémie, les Français reviennent progressivement à une habitude d’épargne « normale ». Ce retour à la normale se fait lentement et ne devrait pas être finalisé avant 2024, selon les projections de la Banque de France. En attendant, le taux d’épargne des Français s’érode doucement. Au deuxième trimestre 2022, le flux de placement sur les contrats d’assurance vie en euros est même négatif, à -3,6 milliards d’euros. Sur les fonds en UC, la collecte nette s’élève à 11,7 milliards d’euros, un chiffre en légère progression.

    Les dépôts sur les autres comptes d’épargne ont tous reculé : les Français ont fléché 3,1 milliards d’euros sur les livrets réglementés – contre 8,3 milliards d’euros un an auparavant. Au total, les dépôts bancaires rémunérés ont capté 10,7 milliards d’euros nets, soit 2,1 milliards en moins par rapport au second trimestre 2021. Cette tendance n’est pas isolée. Déjà, les placements des ménages ont commencé à reculer au premier trimestre, en s’établissant à 67,2 milliards d’euros. Ce recul concerne surtout les flux vers les produits de taux, ces supports ayant attiré 111 milliards d’euros sur quatre trimestres.

    La valeur des détentions a aussi diminué, sous le poids de la volatilité des marchés boursiers. En revanche, les investissements sur les produits de fonds propres affichent une santé de fer : leur collecte nette atteint 54,4 milliards d’euros sur les trois premiers mois de l’année.

    ImportantLa Banque de France signale également une augmentation des flux d’endettement, lesquels passent de 18,9 milliards d’euros à 26,8 milliards d’euros en un an.

    Un taux d’épargne supérieur au niveau de 2019

    Selon les chiffres publiés par la Banque de France, le ralentissement des flux de placements en début d’année est moins fort que prévu. Les Français ont mis de côté 162,5 milliards d’euros entre avril 2021 et mars 2022.

    Ce montant est nettement supérieur aux 108,8 milliards d’euros enregistrés durant les quatre trimestres qui ont précédé la crise sanitaire. De même, le taux d’épargne des ménages se maintient à 17,1 % au premier trimestre, un niveau largement supérieur aux 14 % observés avant la crise. Selon un haut responsable de la Banque de France,

    ImportantCette épargne élevée reflète la confiance des ménages français envers la capacité des institutions financières à contrôler l’inflation.

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    Écrit par
    Rédaction meilleurtaux Placement

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