Souvent relayé par les médias, le taux moyen des fonds en euros constitue un indicateur global pour l’assurance vie. En 2024, il s’établit à 2,63 %. Cependant, cette valeur agrégée peut masquer des disparités importantes selon les contrats et les types d’établissements. Pour évaluer la performance réelle et choisir un placement pertinent, il est essentiel de comprendre les limites de ce repère, d’examiner les écarts et d’intégrer l’impact des évolutions financières et réglementaires récentes.
- Se fier uniquement au taux moyen de 2,63 % pour comparer les contrats d’assurance vie peut vous induire en erreur.
- Les différences entre contrats, la répartition des encours et la stratégie de placement obligataire influencent fortement la performance réelle.
- Une analyse approfondie, qui tient compte des caractéristiques spécifiques de chaque fonds, de l’âge des obligations et des évolutions réglementaires, est indispensable pour faire un choix éclairé et optimiser votre placement sur le long terme.

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Des disparités entre contrats d’assurance vie
Le taux de 2,63 % publié par l’ACPR intègre des bonifications liées aux encours ou aux unités de compte. Pour un épargnant ne bénéficiant d’aucune prime, le rendement effectif sera donc nécessairement inférieur.
Les différences entre contrats sont marquées : certains produits proposés par les mutuelles, comme Ampli Mutuelle, atteignent 3,75 %, tandis que des contrats plus anciens ou moins performants, tels que Nuances 3D de la Caisse d’Épargne (2,05 %) ou l’Afer (2,51 %), restent sous la moyenne.
ImportantCes écarts s’expliquent notamment par la répartition des encours : les bancassureurs, qui concentrent 59 % des fonds, affichent des résultats plus modérés et font baisser la moyenne globale, alors que les mutuelles, avec des taux plus élevés, ne représentent que 2 % du marché.
L’ancienneté des contrats d’assurance vie joue également un rôle déterminant. Les fonds plus anciens, qui sont souvent fermés aux nouvelles souscriptions, offrent des rémunérations limitées et concernent peu de capitaux, tandis que les contrats récents, encore peu dotés, peuvent délivrer des gains supérieurs.
Selon la pondération par encours de l’ACPR, 50 % des contrats se situent entre 2,21 % et 2,95 %. Comprendre ces mécanismes est essentiel : la valeur publiée reflète le marché dans son ensemble, mais ne tient pas compte des spécificités de chaque produit ni de l’âge des fonds, qui influence directement les revenus obligataires et, par conséquent, les recettes des assureurs.

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Impact des nouvelles émissions et de la gestion des portefeuilles
Les revenus des fonds en euros dépendent étroitement des conditions de marché et des choix d’investissement des assureurs. Les contrats anciens reposent sur des titres acquis entre 2015 et 2021, dont les coupons restent limités en raison des faibles taux de l’époque. Depuis 2022, la remontée des taux d’intérêt permet aux compagnies de réorienter progressivement leurs placements vers des obligations mieux rémunérées, ce qui soutient le rendement global.
Selon l’ACPR,
Fin 2024, près de 70 % des titres arrivant à maturité dans les quatre prochaines années ont délivré un retour inférieur à 3 %.
La coexistence de portefeuilles anciens peu lucratifs et de produits récents plus attractifs explique la diversité des résultats constatés et laisse entrevoir une stabilisation progressive des gains à moyen terme.