Ce premier trimestre est marqué par une baisse d’environ 10% sur les principaux indices boursiers mondiaux. Certains secteurs sont sanctionnés à court terme mais restent particulièrement attractifs avec un horizon d’investissement plus lointain. Avec la récente baisse, une opportunité se forme et investir sur le potentiel rebond de supports de grande qualité est particulièrement tentant. Dans cet article, nous vous présentons trois fonds exceptionnels sur le moyen et le long terme mais qui ont récemment surperformé.
La (cyber)sécurité
Le sentiment de sécurité apparaît comme un besoin fondamental de l’être humain. La sécurité est devenue une préoccupation majeure pour les gouvernements, les sociétés et les personnes. Les équipements de contrôle, les tests alimentaires, la surveillance des infrastructures, veiller à la sécurité alimentaire, se prémunir de cyberattaques et du risque terroriste… la palette d’opportunités est très diversifiée et les sociétés en mesure de répondre à ces enjeux recèlent aujourd’hui, pour les investisseurs, un potentiel majeur. C'est d’autant plus vrai en cette période de graves troubles géopolitiques et de guerre sur le Vieux Continent…
Prenons quelques exemples récents, parmi tant d’autres. Au niveau mondial, plus de trois millions de personnes migrent chaque semaine vers des zones urbaines. Les besoins sont donc colossaux. Selon l’IFSEC International, un salon annuel sur la thématique de la sécurité, environ 3 000 milliards de dollars devraient être investis dans des projets de villes intelligentes chaque année. 14% de ces dépenses (soit 420 milliards) seront dédiés à la sécurité.
Si l’urbanisation est croissante, on ne peut pas en dire autant des mesures mises en œuvre par les pouvoirs publics. Elles sont globalement jugées comme insatisfaisantes, créant autant de débouchés pour les sociétés du secteur.
C’est en particulier vrai face aux menaces de cyberattaques. On estime à plus de 30 milliards le nombre d’appareils connectés à internet au niveau mondial. Un nombre croissant d'appareils implique un risque croissant de violation des données.
Depuis le début de la crise du Covid, on observe notamment une recrudescence des cyberattaques contre les hôpitaux. Le plus souvent, les pirates informatiques ont deux objectifs. Soit le vol de données. Soit le paiement d’une rançon contre un hypothétique déblocage des appareils piratés. Pourquoi les hôpitaux ? Hélas, car ce sont des cibles faciles et critiques, aux systèmes de sécurité souvent obsolètes...
Début août 2021, un logiciel malveillant paralysait le site internet dédié à la prise de rendez-vous pour se faire vacciner contre le Covid dans la région de Rome. On se souvient également de l’attaque colossale contre Colonial Pipeline en mai 2021 qui a perturbé pendant plusieurs jours la distribution de carburant aux États-Unis. Les autorités ont cependant récupéré une partie importante de la rançon versée (4,4 millions de dollars).
Ces derniers jours ont également été marqués par l’inquiétude grandissante de l’Occident face à de possibles cyberattaques majeures de Moscou. Joe Biden a appelé en début de semaine les entreprises américaines à se protéger quant à une telle éventualité. Dans un communiqué diffusé par la Maison Blanche, il évoque notamment :
“Mon gouvernement réitère ses mises en garde en se fondant sur des données en constante évolution des services de renseignement selon lesquelles l'État russe envisage différentes pistes de cyberattaques potentielles.”
Le journal Les Echos évoque également que les banques (notamment françaises) sont en état d’alerte maximum. Un dernier exemple récent enfin, le 24 février, environ 10 000 Français ont été privés d’internet suite à une attaque du réseau satellitaire ViaSat, une heure après le discours de Vladimir Poutine annonçant l’offensive terrestre sur l’Ukraine…
Difficile d’être exhaustif sur ce sujet, tant les opportunités et les menaces sont nombreuses.
Quel fonds pour investir sur la (cyber)sécurité ?
Créé en octobre 2006, le fonds Pictet-Security P (LU0270904781) est dédié aux actions liées à la thématique de la sécurité (pour les personnes, les systèmes ou les organisations). Il cible en outre des actions d’entreprises de la cybersécurité qui ont d’ailleurs alimenté la performance du fonds ces dernières semaines.
Dans le détail, les entreprises visées sont en quasi-totalité américaines et évoluent principalement dans le secteur des technologies (37%), de l’industrie (32%) et de la santé (11%).
Ce fonds est noté 4 étoiles sur 5 par Quantalys et 5 sur 5 par MorningStar, deux médias financiers indépendants et incontournables dans le monde des fonds d’investissement.
Les performances* du fonds :
Source : Quantalys
Sur dix ans, la performance cumulée du fonds ressort à 229,86%*, soit une surperformance de plus de 25%* sur son indice de référence (le MSCI All Country World). Les choix de gestion des gérants se sont donc montrés particulièrement attractifs sur le long terme. La performance cumulée du fonds est de 79,20%* sur cinq ans et de 49,06%* sur trois ans. Depuis le 1er janvier 2022, elle est toutefois négative et ressort à -10,41%* (mais à +11,81%* sur un an).
MorningStar estime que le risque du support est moyen sur tous les horizons d’investissement, par rapport à sa catégorie d’investissement. Sa volatilité sur les douze derniers mois ressort à 15,12% et à 19,14% sur trois ans. Les deux gérants du fonds sont à sa tête depuis 2006 et 2018.
Les petites actions européennes
En Bourse, une petite capitalisation désigne une entreprise cotée dont la valeur totale des actions en circulation est faible. Le plus souvent, elle est inférieure à 2 milliards de dollars. On parle aussi de “small caps” en anglais, pour “small capitalisation”. On les oppose donc aux “big caps” comme LVMH, Apple ou Total, pour ne citer que quelques exemples évidents. Ces petites capitalisations sont souvent plus risquées que les grandes, plus volatiles mais aussi plus rentables.
Elles présentent en effet un potentiel de développement plus important que les entreprises matures. Beaucoup d’investisseurs espèrent que telle small cap devienne un grand nom, une grande capitalisation, dans les années à venir. Les small caps sont également associées à un risque de liquidité : il peut être compliqué de trouver un acheteur sur le marché, au prix souhaité, lorsque l’on souhaite vendre des petites capitalisations. Et inversement. Pour éviter ce risque de liquidité, des solutions d’investissement existent comme les ETF ou les fonds d’investissement.
Le marché des small caps regorge de petites ou moyennes entreprises capables de générer des performances importantes en quelques séances. C’est notamment le cas, en ce moment, sur le secteur des biotechnologies ou de l’intelligence artificielle. Cette forte volatilité peut être extrêmement piégeuse pour les investisseurs particuliers. D’autant que l’accès à l’information sur les small caps n’est pas toujours aisé : trouver la bonne information au bon moment s’avère souvent mission impossible pour les petits porteurs.
C’est là qu’entrent en jeu les gérants des fonds d’investissement. Grâce à leur réseau, ils peuvent accéder beaucoup plus rapidement et facilement aux informations cruciales. Celles qui leur feront acheter, ou au contraire vendre, telle ou telle petite valeur. Et en la matière, mieux vaut être réactif, tant la volatilité peut s’avérer importante et à double tranchant.
Avec des volumes d’échanges plus faibles que pour les grandes capitalisations, une bonne information publiée ou une amélioration des fondamentaux d’une small cap peuvent suffire à provoquer une arrivée massive d’investisseurs sur le titre. La hausse des volumes échangés fait alors grimper le cours de l’action.
Quel fonds pour investir sur les petites actions européennes ?
Le fonds Nova Europe ISR A (FR0011585520) a été créé en décembre 2013 et cible les petites capitalisations européennes. Son allocation géographique se répartit principalement entre trois pays : 47% des actions en portefeuille sont françaises, 18% sont allemandes et 13% sont italiennes. Le fonds a obtenu le label d’Investissement Socialement Responsable en 2020 et le label France Relance en 2021. Le fonds est noté 4 étoiles sur 5 par MorningStar et par Quantalys.
Les performances* du fonds :
Source : Quantalys
Sur huit ans (le fonds a été lancé fin 2013), la performance cumulée du support ressort à 159,63%*, soit une surperformance de plus de 65%* sur sa catégorie d’investissement (les petites et moyennes capitalisations européennes) et de plus de 60%* sur son indice de référence (le MSCI Europe Small Cap).
Sur cinq ans, le fonds affiche une performance de 66,08%* et de 48,52%* sur trois ans, nettement supérieures à celles de la catégorie d’investissement et de l’indice de référence. Depuis le 1er janvier 2022, elle est négative (-11,72%*) mais ressort à 10,28%* sur un an.
MorningStar estime que le risque du support est inférieur à la moyenne sur tous les horizons d’investissement, par rapport à sa catégorie d’investissement. Sa volatilité sur les douze derniers mois ressort à 14,76% et à 16,71% sur trois ans. Les gérants actuels sont à la tête du fonds depuis 2013 et 2020.
Les énergies renouvelables
Le Covid, en tant qu’accélérateur de tendances, a mis en lumière ces derniers mois le secteur des énergies renouvelables. Les investisseurs institutionnels comme particuliers ont massivement investi dans ces solutions à la popularité croissante. Selon une étude menée par l’institut YouGov en février 2019, plus de 80% des Français ont une opinion positive du secteur.
Pour les investisseurs, les motivations sont variées et complémentaires. Certains y voient un moyen de donner du sens à leur épargne, en investissant sur un secteur éthique. En parallèle, le marché est en pleine croissance et se révèle de plus en plus rentable. Les parts de marché des énergies renouvelables augmentent progressivement et cette tendance devrait s'accélérer. L’Agence Internationale de l’Energie estime que 60% des investissements dans la production d’électricité seront dédiés au renouvelable à horizon 2035. D’ici 2040, la consommation mondiale d’énergie devrait toutefois augmenter de près de 37%.
Grâce au progrès technologique, la rentabilité des énergies renouvelables s’améliore d’une année à l’autre. Les économies d’échelle, la compétitivité des chaînes d’approvisionnement et l’expérience croissante des entreprises du milieu ont participé à son essor récent. Par exemple, le photovoltaïque a enregistré une très forte baisse des coûts depuis 2010 (-82%). L’éolien terrestre (-39%) et offshore (-29%) ne sont pas en reste.
La guerre en Ukraine relance le débat sur la souveraineté énergétique en Europe. Ne plus dépendre du gaz et du pétrole russes sous-entend que nous devons développer des filières alternatives. En ce sens, le secteur des énergies renouvelables peut retrouver un véritable essor dans les mois et années à venir.
Investir dans les énergies renouvelables permet aussi de diversifier son portefeuille, tout en profitant de belles perspectives de développement sur le moyen et le long terme.
Quel fonds pour investir sur les énergies renouvelables ?
Créé en avril 2001, le fonds BlackRock Global Funds - Sustainable Energy Fund (LU0171289902) est dédié aux énergies renouvelables. Plus précisément, au moins 70% de son allocation vise des sociétés spécialisées dans ce secteur. Près de la moitié des sociétés visées sont européennes, et 38% sont américaines.
Bien sûr, ce fonds participe à l’investissement socialement responsable : il a obtenu le label ISR en 2019. Il obtient la meilleure note auprès du site indépendant Quantalys (5 étoiles), MorningStar lui attribue 4 étoiles sur 5.
Les performances* du fonds :
Source : Quantalys
Sur dix ans, la performance cumulée du fonds ressort à 199,39%*, soit une surperformance de près de 150%* sur sa catégorie d’investissement (les actions du secteur de l’énergie et des matières premières). La performance cumulée du fonds est de 94,58%* sur cinq ans et de 79,20%* sur trois ans. Depuis le 1er janvier 2022, elle est négative (-10,24%*) mais ressort à 6,89%* sur un an.
MorningStar estime que le risque du support est inférieur à la moyenne sur tous les horizons d’investissement, par rapport à sa catégorie d’investissement. Sa volatilité sur les douze derniers mois ressort à 15,16% et à 20,94% sur trois ans. Les gérants actuels sont à la tête du fonds depuis 2015 et 2018.
Investir dans les meilleures conditions
Avec le contrat d'assurance vie Meilleurtaux Liberté Vie, vous pouvez investir sans frais d’arbitrage en assurance vie sur des thématiques et des secteurs d’activité précis : santé, technologie, sécurité, consommation, énergie, matières premières, industries, métaux précieux … et sur toutes les zones géographiques, des plus classiques aux plus exotiques : France, Allemagne, Europe, Japon, zone euro, États-Unis, Chine, Inde, Taïwan, Suisse, Singapour, Brésil etc…
Meilleurtaux Liberté Vie donne également la possibilité d’investir sur un fonds en euros, à capital garanti. En 2021, Fonds Euro Nouvelle Génération Spirica offrait un rendement net de 1,65%**.
Plus de 680 fonds* sont accessibles dans le contrat pour dynamiser votre assurance vie dans le cadre de la gestion libre, mais aussi des supports immobiliers (SCPI, SCI et OPCI) afin de diversifier votre épargne dans l’immobilier.
Une tarification ultra compétitive. 0 frais d’entrée, 0 frais sur vos versements, 0 frais sur vos arbitrages (hors SCPI, OPCI, SCI et ETF). Le versement initial minimal pour souscrire au contrat est de 500€.
Avec Meilleurtaux Liberté Vie, qui remplit tous les critères pour faire partie de notre classement assurance vie, vous bénéficiez bien sûr de l'accompagnement personnalisé de nos Conseillers en Gestion de Patrimoine.
Communication non contractuelle à caractère publicitaire.
* Les performances passées ne préjugent pas des performances futures et ne sont pas constantes dans le temps. L'investissement en actions, obligations ou OPCVM présente un risque de perte en capital important, et doit s’envisager dans une optique long terme, en représentant une petite partie d’un patrimoine global. Contrairement au fonds en euros, la valeur de ces supports, qui reflète la valeur d’actifs sous-jacents, n’est pas garantie mais est sujette à des fluctuations à la hausse ou à la baisse, dépendant en particulier de l’évolution des marchés financiers.
** Taux de rendement annuel net de frais de gestion du contrat de 2 % par an, hors prélèvements sociaux et fiscaux. Le Fonds Euro Nouvelle Génération Spirica présente une garantie du capital annuelle minorée des frais de gestion de 2 %, soit un garantie de 98 %. Tous les versements sur le Fonds Euro Nouvelle Génération Spirica doivent comprendre une part investie en Unités de Compte de 25 % minimum (SICAV, FCP, SCPI, EMTN, Trackers, Titres vifs…). Les performances passées ne préjugent pas des performances futures.