L’assurance vie continue d’attirer massivement les ménages français. Face à des produits d’épargne classiques en perte de vitesse et à la volatilité des marchés, elle conserve son statut de valeur refuge. Après les records de 2024, le secteur confirme sa solidité, avec une collecte exceptionnelle, portée par les unités de compte.
- L’assurance vie est toujours le placement préféré des Français, avec une collecte nette de 34,6 milliards d’euros sur les 3 premiers trimestres de 2025.
- Avec un bilan prudentiel 2024 à 2 972 milliards d’euros pour les assureurs, la France reste en tête du marché européen.
- Les supports en unités de compte continuent de progresser, tandis que les fonds en euros demeurent en retrait.
- La rentabilité du secteur s’améliore, avec un résultat net global en hausse de 5 % et un rendement des fonds propres de 8,5 %.
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Une dynamique d’épargne toujours soutenue
Les ménages ont massivement orienté leur épargne vers les contrats d’assurance vie, séduits par des rémunérations intéressantes, la stabilité et les possibilités de diversification. Selon le rapport 2024 de l’Autorité de contrôle prudentiel et de résolution (ACPR), la collecte nette a atteint un niveau exceptionnel de 22,8 milliards d’euros. La dynamique s’est poursuivie sur les neuf premiers mois de cette année, avec un pic historique à 34,6 milliards d’euros.
Les supports en unités de compte, plus exposés aux marchés financiers, mais aussi plus performants, continuent d’attirer les souscripteurs, alors que les fonds en euros, longtemps privilégiés, enregistrent une collecte négative de 2,4 milliards d’euros en 2024. Cette réorientation illustre une évolution du comportement des épargnants, désormais plus enclins à accepter une part de risque pour espérer de meilleurs rendements.
Le volume global d’avoirs gérés par les assureurs français s’établit à 2 972 milliards d’euros fin 2024 (+ 3,3 % sur un an). Si le secteur n’a pas encore retrouvé son record de 2021 (3 158 milliards d’euros), il devance nettement tous ses voisins européens. Même l’Allemagne, numéro 2 du classement, n’a engrangé que 2 488 milliards d’euros, et le numéro 3, l’Italie, est encore plus loin.
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Un secteur solide, mais sous tension
Cette croissance remarquable s’accompagne toutefois de fragilités. Le ratio de solvabilité moyen du secteur s’établit à 239 %, en recul de 11 points par rapport à l’année précédente. Le ratio de couverture du minimum de capital requis (MCR) se dégrade également, passant à 641 %, soit une baisse de 28 points. Ces indicateurs, bien qu’encore confortables, traduisent les tensions liées à la valorisation des actifs financiers et à la remontée des taux d’intérêt.
Malgré ces pressions, la rentabilité globale du secteur de l’assurance progresse. En 2024, le résultat net a augmenté de 5 %, atteignant 21 milliards d’euros . La performance est tirée pour moitié par les activités non-vie, en croissance de 8,5 % à 194 milliards d’euros de chiffre d’affaires. Cette dynamique, observée malgré une sinistralité en hausse de 5,1 %, repose sur une augmentation des primes dans la plupart des branches d’assurance, à l’exception du transport et du crédit-caution.
Le ratio combiné, indicateur clé de rentabilité technique, s’établit à 96 %, en amélioration d’un point sur un an. Cette progression masque cependant de fortes disparités selon les activités. Les sociétés d’assurance vie et mixtes contribuent à hauteur d’un point de pourcentage à la hausse du résultat global, tout comme les sociétés de réassurance et les holdings. Le rendement des fonds propres (RoE) atteint 8,5 % en 2024, soit une progression de 0,3 point, confirmant la résilience d’un secteur capable d’adapter ses modèles dans un contexte économique changeant.