À la retraite, la plupart des Français voient leur revenu chuter de 30 à 50 %. Un écart souvent sous-estimé, mais qui peut peser lourd sur le quotidien. Pour espérer conserver le même niveau de vie une fois à la retraite, mieux vaut s'y préparer à l'avance. Car entre déséquilibre du système de répartition, fiscalité à anticiper et besoin croissant de revenus complémentaires, un mot d'ordre s'impose : anticiper.

    La retraite par répartition, un système sous tension

    En France, le système de retraite par répartition repose sur un principe simple de solidarité intergénérationnelle : les actifs d'aujourd'hui financent les pensions des retraités d'aujourd'hui. En contrepartie, ils acquièrent des droits pour leur propre retraite future. Ce modèle a longtemps fonctionné avec un ratio cotisants/retraités équilibré et fonctionnel, garantissant la stabilité financière du système.

    Mais l'équilibre s'est progressivement fragilisé. Selon la DREES, on comptait deux cotisants pour un retraité en 2004, contre 1,66 cotisant pour un retraité en 2023. Ce déséquilibre s'aggravera encore dans les années à venir avec le départ massif des baby-boomers et la baisse du taux de natalité. Résultat : le système est structurellement déficitaire et contraint les gouvernements à repousser l'âge de départ, allonger la durée de cotisation ou encore geler les revalorisations des pensions de retraite.

    Pour stabiliser le modèle, certains économistes et responsables politiques plaident pour introduire une dose de capitalisation, permettant à chacun d'épargner pour sa propre retraite. Et c'est précisément le rôle du Plan d'Épargne Retraite (PER) : offrir un levier individuel non seulement pour compenser une éventuelle baisse des pensions à venir, mais surtout pour maintenir son niveau de vie au moment du passage à la retraite, lorsque le taux de remplacement, c'est-à-dire la part du dernier revenu, ne dépasse généralement pas 50 à 70 % selon les profils.

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    Le taux de remplacement, une réalité souvent sous-estimée

    Le taux de remplacement correspond au rapport entre votre pension de retraite et votre dernier revenu d'activité. Autrement dit, il mesure combien vous allez réellement percevoir par rapport à votre salaire avant départ. En moyenne, les chiffres sont éloquents :

    • Pour les salariés du privé, le taux de remplacement moyen est souvent estimé entre 50 % et 70 % du dernier salaire net, selon la carrière et le niveau de revenu. Pour les cadres, il tend à être plutôt vers 50-60 %, voire un peu plus bas pour les très hauts salaires, car les complémentaires retraites ont un plafond.
    • Pour les indépendants et professions libérales, le taux de remplacement est souvent inférieur, généralement entre 40 % et 55 %, en raison de contributions plus faibles aux régimes de base et de l'absence ou de la limitation des régimes complémentaires obligatoires.

    Exemple :

    Julie, 45 ans, cadre dans le secteur privé, gagne 60 000 € bruts par an. Si elle part à la retraite à 64 ans, sa pension nette totale (régime de base + complémentaire) sera d'environ 35 000 € à 40 000 € par an, soit un taux de remplacement d'environ 58-65 % de son dernier salaire. Autrement dit, elle pourrait voir son pouvoir d'achat diminuer de 35 à 42 %.

    Pour maintenir un niveau de vie proche de celui de sa période active, il lui faudrait donc compléter ses revenus de retraite. C'est pourquoi mettre en place une stratégie d'épargne, notamment via le Plan d'Épargne Retraite (PER), s'avère crucial : elle permet de compenser la baisse de revenus et de préserver un niveau de vie proche de celui d'avant la retraite.

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    Combien faut-il épargner pour compenser cette baisse ?

    Reprenons le cas de Julie. Elle souhaite compléter sa pension de 2 000 € par mois pendant 25 ans à la retraite (de 64 à 89 ans).

    Pour cela, il lui faut constituer un capital d'environ 450 000 € au moment du départ à la retraite, en supposant un rendement annuel moyen de 3 % pendant la retraite, par exemple en optant pour un fonds en euros performant.

    Mais avant de retirer cet argent, pendant la phase d'épargne, son capital va aussi croître grâce aux intérêts composés. En supposant un rendement annuel moyen de 4 % pendant la phase d'épargne, les montants à verser chaque année pour atteindre l'objectif deviennent beaucoup plus accessibles :

    • Si elle commence à épargner à 35 ans, elle devra verser environ 8 600 € par an pendant 29 ans.
    • Si elle commence à 45 ans, l'effort d'épargne grimpe à 17 500 € par an pendant 19 ans.
    • Si elle commence à 55 ans, il faudrait plus de 41 600 € par an pendant 9 ans.

    D'où l'intérêt de mettre en place une épargne retraite progressive, comme un Plan d'Épargne Retraite (PER). Cet outil se distingue par sa souplesse : les versements sont libres et modulables. On peut commencer avec un petit montant mensuel, augmenter, réduire ou même interrompre ses versements selon sa situation personnelle, sans pénalité. En parallèle, chaque versement permet de réduire son impôt grâce à la déduction du revenu imposable, tout en construisant un capital pour demain.
    Autrement dit, le PER offre à Julie (et à tout épargnant) une stratégie d'épargne flexible et fiscalement avantageuse pour maintenir son niveau de vie une fois à la retraite.

    Évidemment, l'effort d'épargne de Julie pourrait être réduit si elle parvient à obtenir un rendement annuel supérieur à 4 %. Outre les unités de compte non garanties, elle peut aussi confier la gestion de son PER à des experts, avec la gestion pilotée de Meilleurtaux Placement, qui adaptent automatiquement la répartition de son épargne en fonction de son profil investisseur et de son horizon de placement.

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    Le PER, un outil doublement gagnant

    Le Plan d'Épargne Retraite (PER) permet de préparer sa retraite tout en optimisant sa fiscalité. Les versements sont déductibles du revenu imposable, ce qui réduit immédiatement l'impôt. À la sortie, l'impôt s'applique sur les sommes versées, mais l'économie d'impôt réalisée chaque année peut être utilisée de manière stratégique pour renforcer l'épargne.

    Prenons l'exemple de Marc, 40 ans, cadre supérieur avec un revenu imposable de 80 000 € par an, dans une tranche d'imposition à 30 %. S'il verse 5 000 € sur son PER en 2025, il réduit son impôt de 1 500 €. Concrètement, il met 5 000 € de côté, mais cela ne lui coûte réellement que 3 500 € après impôt.

    Deux options s'offrent à lui :

    1. Réinvestir l'économie d'impôt : Marc peut ajouter les 1 500 € économisés à son effort d'épargne initial de 5 000 €, ce qui augmente sa capacité d'épargne totale et il profite pleinement de l'effet boule de neige. Dans ce cas, il verse alors 6 500 € dans son PER.
    2. Réduire son effort d'épargne : Marc peut ne verser que 3 500 € sur son PER et utiliser les 1 500 € d'économie d'impôt pour atteindre son objectif de 5 000 €, rendant l'épargne plus accessible sans diminuer le résultat final.

    Le PER est donc doublement gagnant : il permet d'économiser de l'impôt dès maintenant et de se constituer un capital pour sa retraite, en profitant de la capitalisation sur le long terme.

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    Anticiper la fiscalité à la sortie

    Pour conserver son niveau de vie à la retraite, il ne suffit pas seulement de calculer combien épargner : il faut également anticiper la fiscalité. Les impôts peuvent réduire significativement le montant réellement disponible et impacter votre pouvoir d'achat, d'où l'importance de les intégrer dès la phase d'épargne et dans la stratégie de sortie.

    Au moment du départ à la retraite, le PER offre la possibilité de récupérer l'épargne sous forme de capital. Cette souplesse est un atout, mais elle requiert une attention particulière.... En effet, un retrait en capital vient s'ajouter à vos autres revenus de l'année et peut vous faire basculer dans une tranche marginale d'imposition supérieure.

    Exemple : Marc prévoit de retirer 50 000 € (part du capital correspondant aux versements effectués, les gains étant soumis à la flat tax) de son PER. Son revenu imposable annuel est de 40 000 €, ce qui le place dans une TMI de 30 %. S'il retire l'intégralité du capital en une seule fois, son revenu total de l'année passe à 90 000 €, et une partie du capital est taxée à 41 %.

    En revanche, s'il fractionne les retraits sur plusieurs années, il maintient sa TMI à 30 %. Ainsi, il vaut mieux privilégier la sortie en capital fractionnée pour lisser la fiscalité et maximiser l'épargne nette disponible à la retraite.

    Important

    Comme chaque année, le projet de loi de finances vient bousculer les règles fiscales. Cette fois, un amendement visant à contraindre les titulaires de PER à le liquider dès leur départ à la retraite a été rejeté par les députés en séance publique. Une bonne nouvelle pour les épargnants. La possibilité de revenir sur ce sujet lors de l'examen par le Sénat existe, mais elle pourrait se heurter à l'opposition de la majorité sénatoriale. Autre bonne nouvelle : un amendement a été adopté pour prolonger de trois à cinq ans la période permettant d'utiliser la fraction non utilisée du plafond de déduction fiscale des versements volontaires sur un PER.

    Rien n'est encore totalement figé, ce qui rappelle l'importance de rester attentif à l'évolution de la fiscalité de l'épargne.

    Le maître-mot pour une retraite sereine : anticiper

    Le système de retraite français, fondé sur la répartition, montre ses limites face aux évolutions démographiques et se retrouve régulièrement modifié par des réformes, souvent contraintes par la nécessité pour l'État de résorber sa dette. Ces changements ne jouent pas toujours en faveur des retraités, ce qui rend encore plus indispensable de compléter sa future pension par une épargne personnelle. Le Plan d'Épargne Retraite s'impose comme l'outil le plus complet pour le faire : il permet de réduire son impôt aujourd'hui tout en préparant sereinement demain. Chez Meilleurtaux Placement, le contrat Meilleurtaux Liberté PER se distingue par son absence de frais d'entrée, son large choix de plus de 700 supports d'investissement et une offre de bienvenue de 150 € offerts sous conditions\*, autant d'atouts pour commencer à préparer sa retraite dans les meilleures conditions.

    Mais attention : une bonne stratégie d'épargne doit s'accompagner d'une stratégie de sortie réfléchie. Fractionner les retraits et anticiper leur impact fiscal est crucial.

    Commencer tôt, épargner régulièrement et sortir intelligemment : voilà les trois règles d'or pour maintenir son niveau de vie à la retraite... et en profiter pleinement.

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    Communication à caractère promotionnel

    \*Offre réservée pour une première adhésion à un PER Meilleurtaux Liberté PER, avec signature électronique, 150 € offerts pour un versement initial d'un montant minimum de 3 000 euros, investi à 30 % minimum en unités de compte ou en gestion pilotée Pilot, reçue entre le 6 octobre et le 23 décembre 2025, sous réserve d'acceptation par Meilleurtaux Placement. Pour bénéficier de l'offre, remplissez le champ "Code parrainage ou promotionnel" avec le code : "PER2025" à l'étape 5 de votre souscription en ligne. Vous ne pourrez pas bénéficier de cette offre si vous êtes déjà client(e) Meilleurtaux Placement. Offre non cumulable avec d'autres offres en cours. L'offre peut être interrompue ou modifiée à tout moment. La prime sera versée sur le Fonds Euro Nouvelle Génération, dans les 4 mois suivant la réception de la souscription complète, sous réserve de maintien par le souscripteur des conditions de l'offre pendant au moins un an. Le souscripteur a la possibilité de renoncer à sa souscription dans un délai de 30 jours à compter de la date de signature de votre souscription.*

    Meilleurtaux Liberté PER est un Plan Épargne Retraite Individuel sous la forme d'un contrat d'assurance vie de groupe de type multisupports distribué par Meilleurtaux Placement et assuré par Spirica - S.A. au capital de 256 359 096 €. Entreprise régie par le Code des Assurances - n° 487 739 963 RCS Paris - 16/18 boulevard de Vaugirard -- 75015 PARIS - Société d'assurance agréée et immatriculée auprès de l'Autorité de Contrôle Prudentiel et de Résolution (ACPR) sous le numéro 1021306, autorité de contrôle située 4 Place de Budapest, CS 92459 -- 75436 PARIS CEDEX 09. Les garanties de ce contrat peuvent être exprimées en Unités de Compte, en parts de provisions de diversification et en euros. Pour la part investie en Unités de Compte et en parts de provisions de diversification, les montants investis ne sont pas garantis et sont sujets à des fluctuations à la hausse ou à la baisse dépendant en particulier de l'évolution des marchés financiers. Les caractéristiques principales du contrat Meilleurtaux Liberté PER et de ses différentes options d'investissement sont exposées dans le Document d'Informations Clé et les Documents d'Informations Spécifiques disponibles sur placement.meilleurtaux.com ou sur le site de l'Assureur https://www.spirica.fr.*

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    Écrit par
    Olivia Boulay

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