Soucieux de maintenir leur niveau de vie après le départ à la retraite, les Français misent de plus en plus sur la capitalisation individuelle. Une étude réalisée dernièrement a d’ailleurs montré que la moitié des actifs épargne pour leur retraite.
- La constitution d’une épargne retraite est devenue un réflexe pour les actifs français en raison de leurs inquiétudes pour l’avenir.
- De plus en plus de personnes placent leur argent dans le PER et l’assurance vie, mais privilégient la sécurité et préfèrent ne pas s’exposer au risque.
- Les épargnants affichent néanmoins un optimisme modéré quant à l’atteinte de leurs objectifs en évoquant différents obstacles (inflation, imprévus, incertitude économique).
Note trustpilot : 4,7
- Accessible dès 500 € de versement initial
- 0€ de frais d'entrée / d'arbitrage
- La gestion pilotée Pilot
- Un fonds en euros de qualité
- Plus de 700 UC disponibles en gestion libre
Les unités de compte présentent un risque de perte en capital.
0% de frais d'entrée
L’aversion au risque demeure présente
Même si les épargnants orientent davantage leurs économies vers l’assurance vie et le PER, les professionnels du secteur constatent que nombre d’entre eux continuent à privilégier la sécurité au détriment des rendements.
En effet, les fonds en euros qui proposent une garantie sur le capital attirent la majeure partie des versements. Même si les rémunérations offertes par ces supports sont plus intéressantes comparées à celles des livrets réglementés en ce moment, il faut reconnaître que la rentabilité du placement est assez faible.
Afin d’améliorer les gains, les experts recommandent la diversification : investir une fraction du capital dans des unités de compte, des actifs plus risqués certes, mais qui rapportent davantage que le support sécurisé.
D’autant plus que l’épargne retraite est un placement à long terme, et les investisseurs pourraient être suffisamment rémunérés pour le risque couru.
ImportantD’après les résultants de cette étude, les Français ressentent plus d’inquiétudes que leurs voisins suisses ou allemands, à propos de leur niveau de vie après l’arrêt de l’activité professionnelle.
Plus de 4 répondants sur 10 (45 %) appréhendent l’avenir en raison des problèmes de santé liés à l’âge, 22 % d’entre eux craignent l’insuffisance de l’épargne, et 21 % redoutent une nouvelle réforme de la retraite entraînant le report de l’âge légal de la retraite.
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Optimisme modéré pour l’atteinte des objectifs d’épargne
Un peu moins de la moitié des personnes ayant participé à ce sondage (43 %) souhaitent avant tout disposer d’un fonds d’urgence, 30 % veulent avoir un niveau de vie normal à la retraite, 30 % comptent constituer une épargne pour financer les besoins de santé plus tard, et 27 % envisagent de préparer leurs successions.
Toutefois, bon nombre de Français considèrent l’inflation, les imprévus et l’incertitude économique comme des obstacles susceptibles de freiner l’atteinte de leurs objectifs.
