Couple d’âge mûr ayant une réunion avec le directeur de la banque et la signature d’un contrat de bail dans le bureau.

    En ces temps d’incertitude économique, les Français cherchent le moyen d’épargne le plus sécurisé pour placer leurs économies, ne plébiscitant pas forcément les placements avec une forte rentabilité. Si le livret A, les SCPI ou encore le plan d’épargne logement semblent avoir la côte, aucun d’entre eux ne rafle le prix du placement préféré des Français qu’est le contrat vie.

    Au début des années 2000, l’assurance vie avait le vent en poupe, affichant un encours à hauteur de 836 milliards d’euros, soit un montant cinq fois supérieur à celui enregistré une décennie plus tôt. La collecte s’élevait à près de 92 milliards d’euros en 2001, une année pourtant marquée par une grave crise boursière. Mais cette année-là, l’assurance-vie était classée placement préféré des Français.

    Depuis, l’assurance-vie continue de séduire les citoyens de l’Hexagone, et ce, en dépit des réformes fiscales. En 2019, les collectes s’élevaient à 144 milliards d’euros, et à près de 116 milliards d’euros l’année dernière avec un encours de 1 800 milliards d’euros.

    L’assurance-vie séduit toujours autant les Français

    Même si la pandémie du covid-19 a entrainé une incertitude économique, l’assurance-vie attire toujours autant les épargnants. Fin février 2021, la collecte se montait à environ 1,6 milliard d’euros, tandis que celle des investissements en Bourse, en UC (unités de comptes) pour être précis, qui s’élevait à 2,8 milliards d’euros, à en croire les chiffres communiqués par la Fédération française de l’assurance au 31 mars dernier.

    À la fin du mois de février, les encours des contrats d’assurance-vie s’estimaient à 1 795 milliards d’euros, soit une hausse de 1,4 % sur un an. La part des unités de compte dans les sommes nouvellement investies atteignait les 38 % durant le mois de février 2021, alors qu’elle s’élève à 36 % depuis le début de l’année.

    Ces chiffres témoignent de l’engouement des Français pour le contrat vie bien que, ces dernières années, ce moyen d’épargne s’est vu déposséder de certains de ses avantages fiscaux. Notamment depuis le début des années 2000, où les prélèvements sociaux sur cet outil de placement n’ont cessé d’augmenter, passant de 10 % en 2001 à 17,2 % aujourd’hui. Il y a également eu l’intégration d’un taux d’impôt majoré sur les successions pour des montants supérieurs à 700 000 euros après abattement, qui a grimpé de 20 % à 31,25 % en 2015.

    Les fonds en euros continuent de séduire les épargnants

    Sur les 20 dernières années, les fonds en euros ont perdu du terrain au profit des supports sans garantie, à savoir les unités de compte. À noter cependant que les unités de compte constituaient 10 à 15 % des collectes en 2001, et l’année dernière elles représentaient environ 34 % des levées de fonds. Toujours est-il que ce sont les fonds en euros qui continuent d’inciter les épargnants à opter pour l’assurance-vie, même si la rentabilité est aujourd’hui moindre par rapport au début des années 2000.

    Les assureurs ont également joué un rôle primordial afin de rendre l’assurance-vie toujours aussi attractive en diversifiant leur portefeuille d’investissement. Ils abritent aujourd’hui des supports immobiliers tels que des Sociétés Civiles de Placement Immobilier (SCPI) et des Organismes de placement collectif en immobilier (OPCI), ainsi que des fonds structurés ou encore des trackers.

    Et pour attirer davantage d’épargnants, les assureurs ont également commencé à proposer de la gestion pilotée, permettant aux assurés de déléguer à un professionnel la gestion de ces placements.

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    Rédaction meilleurtaux Placement

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