Une main d’homme tenant la pièce sur des pièces empilées dans un bocal en verre et une plante d’arbre en croissance représente la croissance et la richesse du Fonds.

    Alors que les engagements en euros « classiques » perdent progressivement de leur intérêt, la faute à un rendement qui s’érode chaque année, les assureurs et les banques tentent une nouvelle percée avec les néofonds en euros. Ces contrats, alliant performance et sécurité, s’adressent surtout aux épargnants prêts à investir dans des supports complexes et diversifiés.

    Entre 2011 et 2020, l’0 AT 10 ans (obligation assimilable du trésor sur 10 ans) a vu sa rémunération passer de + 3,3 % à - 0,1 %. La dégringolade de cet indicateur s’est répercutée logiquement sur les rendements des fonds euros proposés par les bancassureurs, assureurs et courtiers, qui s’en servent comme référence. Cette perte de rendement a beaucoup pesé sur l’attractivité de ces contrats. Les établissements d’assurance ont donc créé d’autres supports, qui combinent la liquidité et la fiabilité des engagements en euros et la performance des contrats en unités de compte. Ces néofonds en euros attirent de plus en plus de souscripteurs.

    L’essor des fonds à garantie réduite

    Les contrats en euros standards proposent une garantie en capital nette de frais de gestion. Les néofonds en euros à garantie réduite rompent avec cette tradition. Ces contrats d’assurance vie offrent une garantie en capital minorée des coûts de gestion. Grâce à ce montage, les assureurs s’accordent une plus grande marge de manœuvre pour faire fructifier les versements de l’assuré. Ces engagements couvrent seulement 98 % du capital investi, mais servent en revanche un rendement supérieur de 0,30 à 0,40 % à celui d’un contrat en euros traditionnel.

    Plusieurs experts voient en ces néofonds à garantie limitée le digne successeur des fonds en euros traditionnels. Cette configuration atypique permet de surmonter le manque d’engagement des investisseurs et de promettre des rémunérations plus intéressantes. Les observateurs soulignent cependant l’obligation, pour les gestionnaires et les assureurs, de mentionner explicitement cette garantie limitée dans leurs documents d’informations obligatoires.

    Des fonds qui récompensent la fidélité

    Les néofonds avec prime de fidélité constituent l’autre variante à succès des fonds en euros. Ces engagements incitent les souscripteurs à poursuivre leurs versements le plus longtemps possible, et ainsi dynamiser leur épargne.

    En retour, l’assureur récompense leur fidélité et leur propose une meilleure protection contre les aléas de la vie. Ces contrats avec prime de fidélité sont souvent assortis d’une condition de durée d’engagement minimum, à partir de laquelle les bonifications entrent en compte. Autrement dit, le souscripteur récupère sa prime de fidélité seulement s’il ne rachète pas son contrat avant terme. Ces néofonds sont constitués majoritairement de supports en euros, auxquels s’ajoutent un support actions sélectionné pour sa performance.

    Le succès des néofonds en euros se traduit aussi par un intérêt croissant envers les fonds eurodynamiques. Le portefeuille de ces contrats ne comporte pas uniquement des titres obligataires. Il contient également des actifs dynamiques, tels que les europierre – articulés autour des valeurs immobilières – et les euroactifs, ciblant les marchés actions. Certains fonds eurodynamiques se concentrent sur des domaines d’investissements précis, dont :

    • Les projets d’autoroutes ;
    • Les transports d’énergie ;
    • Le développement d’écoles.

    Important Certains de ces contrats nouvelle génération affichent un rendement de 2,10 % en 2020.

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    Rédaction meilleurtaux Placement

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