Les intermédiaires en assurance vie perçoivent jusqu’à présent leurs rémunérations sous forme de commissions. Consulté sur un changement éventuel de ce mode de rémunération, le Comité consultatif du secteur financier (CCSF) s'est cependant prononcé contre cette proposition. Le CCSF qui réunit toutes les parties prenantes a précisé qu’un tel changement pénaliserait le client final, contraint de supporter seul les honoraires des distributeurs.
Maintien des rémunérations par reversement des fournisseurs
Le Comité préconise ainsi le maintien du versement des commissions aux intermédiaires en assurance vie.
ImportantLe principe de rétrocession des fournisseurs ne devrait pas changer, car il permet de mutualiser les coûts.
En effet, si les distributeurs sont rémunérés en honoraires, les frais incombent uniquement au client final.
À noter que toutes les parties prenantes sont représentées au sein du CCSF :
- les banques et les compagnies d’assurance,
- les clients,
- les syndicats,
- les parlementaires.
Ses membres ont souligné que « le modèle de rémunérations actuel est plus avantageux pour les épargnants, car il leur permet de bénéficier d’un meilleur accompagnement ». Pour France Assureurs, « il s’agit d’une recommandation pertinente et utile qui contribuerait à l’avancement des travaux menés actuellement par Bruxelles ».
Le CCSF a également tenu à rappeler que « ces travaux ont été réalisés à la demande du ministère de l’Économie. Ceux-ci visent en particulier la promotion des placements à long terme et la diversification de l’épargne en actions ».
Cap vers l’harmonisation des documents d’information
L’instance a aussi insisté sur l’importance de l’harmonisation des documents d’information des épargnants.
ImportantCeci implique une meilleure transparence des tarifs, des vocabulaires facilement compréhensibles, et des données plus visibles et plus claires.
Les clients devraient ainsi être en mesure d’accéder sans difficulté aux tableaux des frais de l'assurance vie, et aux données sur les commissions et honoraires perçus par les intermédiaires, ainsi qu’aux conditions de gestion et aux critères de conseils définis par ces derniers.
Ils pourront alors comparer aisément les différents produits d’épargne disponibles sur le marché et faire des choix éclairés.
Des améliorations qui devraient contribuer à prévenir les conflits d’intérêts et à renforcer la confiance envers les acteurs du marché de l’épargne.
- Le mode de rémunération actuel des intermédiaires en assurance vie ne devrait pas changer afin de ne pas pénaliser le client final et de lui assurer un meilleur accompagnement, selon l’avis du Comité consultatif du secteur financier.
- Le CCSF a également insisté sur l’importance de l’harmonisation des documents d’information et d’une meilleure transparence des tarifs.
