Et si la fragilité financière de l'État devenait, contre toute attente, une aubaine pour les épargnants ? Alors que la dette de la France inquiète, un placement bien connu des Français pourrait en tirer profit. Et il pourrait bien changer la donne dès cette année.
Un paradoxe au profit des épargnants
C'est un paradoxe qui fera sourire les détenteurs d'assurance-vie : la dégradation des comptes publics français pourrait bien faire grimper le rendement de leur fonds préféré.
Alors que le déficit budgétaire continue de se creuser et que les agences de notation s'inquiètent de la trajectoire de la dette, les taux des obligations d'État françaises repartent à la hausse. Et puisque les fonds en euros des contrats d'assurance vie sont en grande partie investis dans ces titres, leurs performances devraient logiquement en bénéficier.
Selon la dernière étude du cabinet Facts & Figures, le rendement moyen des fonds en euros devrait atteindre 2,65 % en 2025, contre 2,6 % en 2024. Un chiffre légèrement supérieur aux prévisions initiales (2,5 %) et qui illustre bien ce paradoxe : plus la situation budgétaire de la France inquiète, plus les épargnants en assurance-vie sont susceptibles d'en tirer profit.
Quand la fragilité de l'État fait le bonheur des épargnants
Comment un affaiblissement des finances publiques peut-il se transformer en opportunité pour les épargnants ?
Tout simplement parce qu'une hausse du risque perçu sur la dette française se traduit par des rendements obligataires plus élevés. En clair : pour continuer à attirer les investisseurs, la France doit offrir des taux d'intérêt plus importants sur les nouvelles obligations qu'elle émet. Ces titres, plus rémunérateurs, sont ensuite intégrés dans les portefeuilles des assureurs qui gèrent les fonds en euros.
Cette mécanique permet de redonner de l'éclat à un support longtemps considéré comme peu attractif. Au final, plus un assureur collecte, plus il peut réinjecter de nouveaux flux dans des titres mieux rémunérés, ce qui tire mécaniquement le rendement du fonds en euros vers le haut dans les années à venir.
À l'inverse, les assureurs qui collectent peu sont contraints de composer avec un stock d'obligations anciennes à faible rendement, ce qui pèse encore sur leur performance.
Les années 2010 avaient vu les rendements s'éroder, sous l'effet des politiques monétaires accommodantes et des taux proches de zéro. Mais la donne a changé.
Comme le rappelle Cyrille Chartier-Kastler, fondateur de Facts & Figures, « la remontée des taux va continuer de soutenir la performance des fonds en euros en 2025 ».
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L'offre boostée du moment
Concrètement, les obligations à 10 ans émises par la France rapportaient à peine 0,1 % en 2021. Elles s'échangent désormais autour de 3,3 %. Cette revalorisation progressive se répercute mécaniquement sur les rendements servis aux assurés.
Le grand retour du rendement net positif
Derrière cette légère progression des taux servis se cache un changement plus profond : le retour du rendement net positif, une première depuis 2017.
Selon MoneyVox, qui reprend les données de Facts & Figures, le rendement réel des fonds en euros, une fois déduits l'inflation, les frais et les prélèvements sociaux, avait sombré dans le rouge ces dernières années. En 2022 et 2023, il s'était établi à -3,6 % et -2,71 %, plombé par une inflation avoisinant les 5 %.
C'est seulement à partir de 2024 que la performance nette est redevenue positive à 0,19 %, et pourrait atteindre 1,1 % en 2025, selon les projections de Facts & Figures. « Un niveau jamais atteint depuis 2016 », souligne Les Echos.
Autrement dit, le pouvoir d'achat des épargnants en assurance-vie pourrait enfin progresser à nouveau cette année.
Cette amélioration s'explique à la fois par la baisse de l'inflation, attendue à 1,1 % en 2025, et par la hausse des taux obligataires. En effet, après des années d'obligations à taux quasi nuls, les assureurs peuvent à nouveau investir dans des titres mieux rémunérés.
Un retour à un rendement positif bienvenu, surtout en période de forte incertitude.
Ce qui tire le rendement net vers le bas
Si les rendements ont autant décroché ces dernières années, ce n'est pas seulement à cause de l'inflation ou des obligations à taux très bas acquises dans les années 2010, encore présentes dans leurs portefeuilles.
Les conditions générales des contrats limitent souvent la participation aux bénéfices à 85 % du rendement brut, tandis que les frais de gestion, entre 0,60 % et 2 %, grignotent encore le taux redistribué aux assurés.
Résultat : même si la performance brute s'est redressée, le rendement net n'a pas immédiatement suivi, notamment pour les contrats chargés en frais.
Fidèle à l'ADN de Meilleurtaux, qui a toujours mis en avant la transparence et des frais parmi les plus bas du marché, l'assurance-vie Meilleurtaux Essentiel Vie, c'est : aucuns frais sur les versements, des frais de gestion réduits (0,77 % sur le fonds en euros, 0,50 % sur les unités de compte), et la possibilité d'arbitrer sans frais supplémentaires.
Le retour en grâce du fonds en euros
Malgré une période de désintérêt, le fonds en euros reste le pilier de l'assurance vie, une enveloppe d'épargne qui pèse désormais plus de 2 000 milliards d'euros d'encours.
Les épargnants y retrouvent la combinaison d'un capital garanti, d'une liquidité permanente et d'un rendement redevenu compétitif.
Alors que le Livret A est désormais rémunéré à 1,7 %, le fonds en euros retrouve tout son sens : celui d'une poche sécurisée dans un environnement économique et politique incertain.
Les assureurs, de leur côté, profitent de la réévaluation des taux et peuvent mobiliser leurs réserves accumulées pour soutenir les rendements servis afin d'attirer les épargnants.
Dans ce contexte, il peut être judicieux de repenser la répartition entre épargne de précaution et placements sécurisés.
Si les livrets réglementés conservent tout leur intérêt pour disposer d'un matelas de sécurité immédiatement disponible (l'équivalent de trois à six mois de dépenses), leur rendement reste désormais inférieur à celui du fonds en euros.
Au-delà de ce seuil, il peut donc être pertinent de transférer une partie de cette épargne vers un contrat d'assurance vie, sur un fonds en euros performant.
D'autant que le contexte reste favorable. L'année 2025 devrait confirmer cette tendance haussière. Les projections de Facts & Figures misent sur une progression continue des taux servis, avant un possible pic autour de 2026.
Ainsi, le regain d'intérêt pour le fonds en euros pourrait se poursuivre, un paradoxe réjouissant dans un contexte budgétaire pourtant préoccupant.
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(2) Taux de participation aux excédents annuel net de frais de gestion du contrat de 0,77 % par an, hors prélèvements sociaux et fiscaux. Les performances passées ne préjugent pas des performances futures.