Cet automne, le régime général des retraites va connaître un lifting. En effet, depuis le 13 mai 2013, la réforme des retraites est lancée. Plusieurs leviers sont actuellement en discussion pour tenter de combler le déficit des retraites. Mais ces leviers semblent insuffisants. Il va falloir trouver une solution pour le rééquilibrer financièrement, alors même que la population retraitée va augmenter. C'est pourquoi la proposition d'indexer les retraites sur la croissance est remise à l'ordre du jour.

      En France, depuis la réforme Balladur de 1993, les pensions sont uniquement indexées sur l'inflation. Dans d'autres pays, le niveau de la croissance économique est pris en compte lors de la fixation du montant de ces pensions. C'est une façon de mettre salariés et retraités dans un même bateau.

      Déséquilibré à cause de la diminution du rapport entre nombre d'actifs et nombre de retraités, le système français a besoin d'une nouvelle réforme. Pour que le système reparte à l'équilibre, l'une des possibilités serait de modifier le calcul des pensions en tenant compte du niveau de la croissance économique. C'est le choix fait en Suède, en Italie, et l'une des pistes étudiées en Allemagne. Elle l'est aussi en Espagne, où le gouvernement de Mariano Rajoy doit présenter un projet de loi de réforme du système des retraites à la fin du mois de juillet.

      Le mécanisme est le suivant : on prend en compte le taux de croissance du PIB dans l'indice. Cet indice est ensuite multiplié par le nombre de points de cotisations. Par la suite, d'autres éléments viennent s'ajouter. On procède à une comparaison à long terme des ressources (les cotisations) et des dépenses (les pensions de retraite), tout en tenant compte des réserves disponibles, dans le cas où le pays possède un fonds de réserve(comme c'est le cas en Suède ). Une remarque au passage : détenir un fonds de réserve n'est pas donné à tous les systèmes, cela dépend des richesses créées par un pays (l'évolution de son PIB), mais aussi de son endettement public.

      Dans un tel système, le montant des pensions est rééquilibré chaque année en fonction de la croissance économique, autrement dit des richesses créées dans le pays. Ainsi en Suède, il a baissé de 4,3% en 2011, puis augmenté de 3,5% en 2012 et de 4,1% en 2013. Ces évolutions reflètent les fluctuations du fonds de réserve puis des salaires. Un tel mécanisme évite de se retrouver dans une situation où le niveau de vie des retraités n'évolue pas en même temps que celui des actifs, et où, en cas de croissance, le pouvoir d'achat des retraités risque de baisser.

      La mise en place d'un système avec indexation du calcul des pensions sur la croissance coute relativement cher. De plus, il est fort à parier que lorsque la croissance repartira il faudra changer à nouveau le système pour revenir sur une désindexation sur la croissance...

      Comme on a pu le voir, l'indexation sur la croissance est une manière indirecte de baisser les pensions des retraités. Pour éviter de perdre de son pouvoir d'achat, il est nécessaire d'épargner personnellement. Pour se faire, MonFinancier a mis en place un contrat d'assurance vie sécurisé pour prévoir votre retraite...MonFinancier Retraite Vie.

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