Nous vivons plus longtemps que toutes les générations avant nous. Et pas seulement quelques années de plus : après 60 ans, une période de vingt à trente années s'offre encore à nous.
Cette transformation est l'opportunité de redessiner complètement une partie de notre vie. Mais elle implique une réalité : notre façon de préparer la retraite n'est plus adaptée à ce que sera réellement notre vie future. Si l'espérance de vie s'allonge, alors nos choix financiers doivent s'aligner avec elle.
Quand la retraite dure plus longtemps que prévu
D'ici 2050, 2,1 milliards de personnes auront plus de 60 ans, soit 22 % de la population mondiale, contre seulement 8,38 % en 1975. Cette transformation n'est pas une menace, c'est une chance unique d'ouvrir un nouveau chapitre de vie, un chapitre qui peut durer 25 à 30 ans après l'âge de départ à la retraite.
L'étude de Fidelity International publiée en octobre 2025 met en évidence une réalité frappante : beaucoup de personnes imaginent une retraite bien plus courte qu'elle ne le sera. Et près de deux personnes sur cinq de plus de 50 ans sous-préparent leur retraite d'au moins dix ans.
Ce décalage provient moins d'un manque de volonté que d'un changement brutal de réalité : notre espérance de vie augmente plus vite que notre capacité à l'anticiper. Beaucoup continuent à associer retraite et fin de vie, alors qu'elle devient souvent une nouvelle étape de vie de 25 à 35 ans.
Et plus étonnant encore : même ceux qui ont conscience de cette durée prolongée n'ont pas adapté leurs calculs. Près d'un tiers des futurs retraités avoue ne pas savoir combien d'années leur épargne doit financer, et 36 % ne savent pas si leur argent durera.
Note trustpilot : 4,7
- Accessible dès 500 € de versement initial
- 0€ de frais d'entrée / d'arbitrage
- La gestion pilotée Pilot
- Un fonds en euros de qualité
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Les unités de compte présentent un risque de perte en capital.
Vieillir n'est plus uniquement un enjeu financier
L'étude révèle quatre dimensions essentielles d'une retraite réussie : la stabilité financière, la santé physique, l'équilibre émotionnel et le lien social. Sur le papier, tous ces éléments semblent distincts. Mais lorsqu'on observe ce que vivent réellement les retraités, un principe apparaît : tout repose sur la sécurité financière.
L'argent supprime une forme de stress qui vient fragiliser les autres piliers.
Ceux qui ont planifié leur retraite sont beaucoup plus sereins, physiquement, mentalement et socialement. Selon l'étude, 83 % de ceux qui disposent d'un plan financier solide déclarent se sentir prêts émotionnellement et physiquement à vivre leur retraite. Ce taux chute à environ 65 % pour les personnes n'ayant pas anticipé.
Autrement dit : se préparer financièrement, c'est aussi se protéger moralement.
S'adapter à cette longévité en épargnant mieux, pas seulement plus
Face à la longévité, trois réponses existent : travailler plus longtemps, épargner davantage, ou optimiser la stratégie patrimoniale.
Or, l'étude révèle une réalité préoccupante : 64 % des personnes approchant la retraite sont encore majoritairement investies en liquidités, un choix rassurant psychologiquement, mais destructeur financièrement sur une période longue.
Une retraite longue nécessite non seulement du capital... mais du capital qui continue à produire du rendement.
Mais comment transformer un capital en revenu régulier tout en maîtrisant la fiscalité, les retraits, et la durée de vie financière du patrimoine ?
Et c'est précisément dans ce contexte qu'un instrument comme le Plan d'Épargne Retraite (PER) prend toute son importance.
Le PER : un outil pensé pour la longévité
Le Plan Épargne Retraite (PER) s'inscrit dans cette évolution. Ce n'est pas seulement un produit d'épargne, mais un cadre qui :
- Structure l'épargne sur le long terme, alignée sur une retraite de 25-30 ans,
- Permet de moduler l'effort d'épargne selon ses revenus,
- Offre un avantage fiscal immédiat et donc une économie d'impôt qui peut être réinvestie,
- Facilite la sortie en rachats fractionnés.
Par ailleurs, le PER fonctionne comme l'assurance-vie en termes de gamme de supports d'investissement. Vous avez la possibilité d'investir sur des supports adaptés à votre profil épargnant allant du plus sécurisé avec le fonds en euros aux unités de compte, plus risquées mais potentiellement plus rémunératrices.
Même effort d'épargne aujourd'hui... pour un meilleur niveau de vie demain
Pour mesurer l'impact concret d'une stratégie optimisée, prenons un exemple :
Deux personnes commencent à préparer leur retraite à 40 ans. Elles épargnent chacune 5 000 € par an, jusqu'à 65 ans. L'effort d'épargne réel (ce qui sort de la poche) est identique.
La différence : l'une utilise un placement sécurisé, l'autre un PER au sein duquel elle diversifie son allocation pour viser un meilleur rendement.
Hypothèses :
- Durée d'épargne : 25 ans
- Effort net identique : 5 000 € par an
- TMI (Tranche Marginale d'Imposition) : 30 %
- Économie d'impôt réinvestie dans le PER : 1 500 € par an
- Hypothèses de rendement : 3 % avec des placements sécurisés (cas 1) et 5 % avec le PER (cas 2)
Phase d'épargne (40 à 65 ans)
| Cas 1 : Placement sécurisé | Cas 2 : PER + avantage fiscal | |
|---|---|---|
| Effort net annuel | 5 000 € | 5 000 € |
| Économie d'impôt réinvestie | 0 € | 1 500 € |
| Versement total annuel | 5 000 € | 6 500 € |
| Rendement annuel | 3 % | 5 % |
| Durée | 25 ans | 25 ans |
| Capital à 65 ans | 187 765 € | 325 736 € |
Le cas 1 prend l'hypothèse d'un rendement à 3 % pour refléter une approche très prudente, largement privilégiée par les Français. Ce choix illustre la réalité des placements sûrs, souvent peu rémunérateurs mais rassurants.
Le cas 2 repose sur un rendement de 5 %, cohérent avec une allocation diversifiée sur le long terme. Cette hypothèse plus ambitieuse illustre le potentiel d'une stratégie d'épargne optimisée, qui combine performance et avantage fiscal réinvesti.
À effort identique, le PER permet un capital final près du double, grâce au rendement supérieur et à la réinjection systématique de l'économie d'impôt.
On suppose maintenant que, à partir de 65 ans, l'épargnant souhaite se verser un complément de revenu de 15 000 € par an (soit 1 250 €/mois).
Les rendements pendant la retraite sont conservateurs :
- Cas 1 : 3 %
- Cas 2 : 5 %
Phase de retraits
| Cas 1 : Placement sécurisé | Cas 2 : PER | |
|---|---|---|
| Capital initial | 187 765 € | 325 736 € |
| Rendement en retraite | 3 % | 5 % |
| Retrait annuel | 15 000 € | 15 000 € |
| TMI à la sortie (sur le capital) | - | 30 % |
| Impôt sur les gains | - | Flat tax : 30 % |
| Capital net d'impôt | 187 765 € | 228 000 € |
| Durée avant épuisement du capital | ≈ 17 ans | ≈ 30 ans (en prenant en compte la fiscalité à la sortie) |
Le contraste est clair : grâce à un capital plus élevé et un rendement supérieur, le capital ne s'épuise pas, même avec des retraits identiques.
Préparer sa retraite pour vivre pleinement ses années d'après-carrière
La longévité transforme profondément notre rapport à la retraite. Vivre 25 à 30 ans après l'âge de départ implique de repenser notre manière d'épargner et de sécuriser notre avenir financier.
Pour ce faire, il ne suffit pas de mettre de l'argent de côté : il faut le faire intelligemment. Le Plan d'Épargne Retraite, en combinant avantage fiscal et diversification des investissements, permet de transformer le même effort d'épargne en un capital supérieur et durable. Grâce à cette approche, il est possible d'a minima maintenir son niveau de vie, tout en conservant un capital solide pour faire face aux aléas de la vie.
En résumé : anticiper, diversifier et optimiser permettent de profiter pleinement de cette "deuxième vie" qui commence à l'âge de la retraite. Plus que jamais, il ne s'agit pas seulement d'épargner plus, mais d'épargner mieux.
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Note trustpilot : 4,7
- Accessible dès 500 € de versement initial
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Les unités de compte présentent un risque de perte en capital.
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