Le plan d’épargne retraite gagne aujourd’hui en popularité avec plus de 11 millions de détenteurs et un encours qui totalise 119 milliards d’euros. Son attrait réside à la fois dans la capitalisation à long terme et la déductibilité fiscale. D’autres critères essentiels sont aussi à prendre en compte au moment de la souscription.
Tenir compte des frais pour évaluer la rentabilité du placement
Pour promouvoir les PER, les gestionnaires mettent souvent en avant la déductibilité fiscale. D’ailleurs, le placement doit en partie son succès aux contribuables dont le TMI est de 30 % ou plus. Au-delà de l’aménagement de la tranche d’imposition permise par la déduction des versements,
Il faut prendre en compte les frais qui s’appliquent au contrat pour déterminer sa rentabilité effective.
Ces coûts peuvent en effet varier considérablement d’un gestionnaire à un autre et influer sur le montant disponible en sortie au moment de la retraite.
Les prélèvements incluent principalement les droits d’entrée qui peuvent s’élever jusqu’à 5 % du capital initial. Certains gestionnaires ne facturent pas ce montant. Viennent ensuite les frais de gestion, qui diffèrent largement selon les supports choisis, les fonds en euros étant moins onéreux que les unités de compte. À ces charges s’ajoutent les éventuels frais de versement et les frais d’arbitrage. Cumulés sur le long terme, les frais peuvent rogner le rendement brut du placement jusqu’à 50 %.
Comparer et s’informer, les clés d’un PER optimisé
Quel que soit l’objectif de l’ouverture d’un PER (défiscalisation, épargne pour rente, sortie en capital…), il est indispensable de se pencher sur chaque caractéristique du contrat.
Il est intéressant de recourir à un comparateur pour trouver le gestionnaire le plus avantageux.
L’épargnant aura ainsi une visbilité sur les écarts de performances des différentes offres, mais aussi la liste des frais appliqués.
Après avoir sélectionné son plan d’épargne retraite, le souscripteur doit prendre le temps de discuter avec le gestionnaire. La loi impose en effet au professionnel un devoir d’information, avec notamment une explication claire des risques encourus et des coûts réels déduits des versements.
- La défiscalisation et le rendement d’un PER ne doit pas occulter les frais générés.
- En fonction du gestionnaire, les frais peuvent affecter jusqu’à 50 % de la performance du contrat.
- Il est indispensable de comparer les offres et de s’informer clairement sur les risques et les charges associée.