Près de 14 millions de retraités du secteur privé comptent sur l’augmentation annuelle, aussi minime soit-elle, de leurs allocations Agirc-Arrco pour soutenir leur pouvoir d’achat. Mais pour 2025, l’échec des négociations entre les partenaires sociaux sur le taux applicable à la revalorisation a conduit au gel des retraites complémentaires.
- Les bénéficiaires des pensions complémentaires Agirc-Arrco n’ont pas eu droit à l’augmentation annuelle de leur allocation pour 2025.
- Les organisations patronales et les syndicats ne sont pas parvenus à un accord sur le taux à adopter pour la revalorisation de cette année.
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Une mauvaise nouvelle pour des millions de retraités
ImportantLes pensions Agirc-Arrco pour ce mois ont été versées le lundi 3 novembre, mais sans l’augmentation annuelle habituelle.
Dans un contexte déjà tendu à cause de la suspension de la réforme du système de retraite, cette absence de revalorisation frappe durement la majorité des quelque 14 millions de bénéficiaires.
Les projections initiales indiquaient une fourchette d’ajustement potentielle, indexée sur l’évolution des prix, comprise entre 0,2 % et 1 %. Bien que minime, cette hausse aurait permis un gain mensuel de 1 à 6 € par mois pour les pensionnaires. Cette absence de revalorisation traduit une nouvelle perte de pouvoir d’achat et provoque un sentiment d’abandon chez les séniors aux ressources financières limitées.
Ce type de situation renforce l’intérêt des placements à long terme comme les PER, l’épargne assurantielle et des solutions destinées à se composer un complément de revenus pendant les vieux jours.
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Les raisons principales du gel des pensions complémentaires
Le maintien des retraites complémentaires à leur niveau de 2024 avait fait l’objet d’une communication officielle à la mi-octobre. Les négociations entre les organisations patronales et les syndicats lors du Conseil d’administration de l’Agirc-Arrco portant sur le taux de hausse à appliquer n’ont débouché sur aucun accord.
D’un côté, les représentants du patronat (Medef, CPME et U2P) plaidaient pour une revalorisation plafonnée à 0,2 %. De leur avis, le contexte économique et politique délicat, et la suspension des travaux sur la réforme des retraites limitent leurs capacités financières.
De l’autre, les syndicats avaient soutenu une hausse de l’ordre de 1 % afin de s’aligner au niveau de l’inflation. Leur objectif était aussi de protéger le pouvoir d’achat des séniors qui ne cesse de s’étioler.
Mais, les deux parties ayant chacune campé sur leurs positions, aucune décision n’a pu être prise, d’où le maintien par défaut des pensions à leur niveau actuel, au détriment des retraités.