Les anciens salariés du secteur privé auront droit à une augmentation de leurs retraites complémentaires en novembre. La hausse sera définie en fonction de l’inflation annuelle calculée par l’Insee, laquelle a progressé de +0,9 % en un an (statistiques août 2025).
- Une augmentation d’environ +0,5 % des retraites complémentaires de l’Agirc-Arrco est attendue au 1er novembre 2025.
- Cette hausse sera indexée sur l’inflation qui sera publiée par l’Insee en octobre.
- Selon les estimations, le gain serait modeste pour les petites pensions (maximum 4,2 euros par mois), mais pourrait aller de 15,36 à 25,6 euros pour ceux qui perçoivent une retraite de 4 000 euros nets par mois.
- Le sort des retraites de base pour 2026 demeure en suspens.
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Une augmentation d’environ +0,5 %
Selon les règles établies pour la revalorisation des retraites de l’Agirc-Arrco, celle-ci sera indexée sur l’inflation, minorée de 0,4 %. En prenant l’indice de référence publié dernièrement par l’Insee, l’augmentation serait de +0,5 % , mais les anciens salariés du privé peuvent toujours espérer un coup de pouce de la part des partenaires sociaux.
ImportantLes représentants des organisations syndicales et patronales se réuniront le 17 octobre pour fixer la hausse qui s’appliquera le 1er novembre 2025 (versement prévu le lundi 3 novembre), et il se pourrait que celle-ci soit légèrement supérieure au seuil minimum (0,6 %, voire plus).
Le gain sera ainsi modeste pour ceux qui perçoivent de petites pensions (de 2,52 à 4,2 euros par mois). En revanche, les retraités à hauts revenus (4 000 euros nets) pourraient toucher jusqu’à 25,6 euros de plus par mois.
À titre de rappel, pour les actifs qui souhaitent maintenir leur pouvoir d’achat après l’arrêt de leur activité professionnelle, souscrire un PER s’avère une solution pertinente. Ce produit d’épargne leur permet de se constituer un complément de revenus une fois à la retraite .
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Qu’en est-il des retraites de base ?
En principe, les retraites de base devraient faire l’objet d’une revalorisation au 1er janvier 2026, mais l’année blanche prévue dans le plan d’économies présenté mi-juillet par l’ancien Premier ministre François Bayrou pourrait changer la donne.
Si cette mesure était retenue, les retraités verraient leur niveau de vie se détériorer, notamment en cas de hausse de l’inflation. Néanmoins, ceux qui disposent de compléments de revenus (rentes viagères, revenus locatifs…) souffriraient moins de ce problème. Quoi qu’il en soit, la perte en pouvoir d’achat serait limitée pour l’année 2026 en raison du ralentissement de l’inflation en ce moment.
