lundi03avril
Une main de robot en train de placer des piles de pièces de monnaie

Aujourd’hui, nombreux sont les acteurs bancaires qui ont recours à la robotisation de leurs services financiers. Une tendance qui devrait effrayer les conseillers financiers, alors que ces derniers plébiscitent la gestion de patrimoine automatisée, considérant la technologie des robot-conseillers comme un véritable atout pour le développement de leur établissement bancaire.

Pour rappel, le robot-conseiller, ou robot-advisor en anglais, est une technologie utilisée par les banques qui remplace le rôle des conseillers en gestion de patrimoine par des systèmes automatisés. Basé sur des algorithmes et sur l’étude du big data, il conseille et recommande les clients dans la gestion de leurs assurances vie en ligne et les autres produits, en léguant le choix et la prise de décision à ces derniers.

La robotisation des services financiers est une tendance qui s’accentue. En effet, de plus en plus d’enseignes bancaires convertissent leur gestion de patrimoine à la finance 2.0.

Les conseillers en gestion de patrimoine ne voient plus les robo-advisors comme une menace mais plutôt comme une opportunité. D’ailleurs, cette tendance entraine des partenariats entre les Fintechs et les banques traditionnelles.

Les robot-conseillers, une opportunité pour les banques

Avec le développement des nouvelles technologies qui sont appliquées à la finance, de plus en plus d’organismes bancaires se convertissent à la robotisation. Ainsi, les robots sont en passe de supplanter l’être humain. Une idée qui pourrait faire peur, mais qui se présente pourtant comme une vraie opportunité.

En effet, avec la robotisation, les processus sont automatisés et accomplis à grande vitesse. Et aujourd’hui, les conseillers financiers approuvent de plus en plus l’utilisation de ces robo-advisors dans le fonctionnement de leurs services financiers, notamment la gestion de patrimoine.

Alors qu’ils représentaient autrefois une menace pour les conseillers en gestion de patrimoine, les robo-advisors sont aujourd’hui et progressivement plébiscités par ces derniers qui sont 82% à considérer la digitalisation des banques comme un avantage pour leur travail, selon le sondage effectué par Patrimonia. D’ailleurs, une grande majorité des compagnies bancaires se sont déjà robotisées ou pensent le faire cette année, d’après l’enquête de Morgan Stanley.

Toutefois, les robo-advisors sont encore limités à l’amélioration de la relation client, le recrutement des prospects et au fait de répondre aux contraintes réglementaires.

Les banques ont déjà recours à la robotisation

Nombreuses sont les banques qui ont déjà recours à la robotisation de leurs services financiers. Et la technologie des robot-conseillers concerne surtout les assurance-vie.

Toutefois, d’autres produits sont également touchés par la robotisation, comme les comptes titres et les plans d’épargne en actions sur certaines plateformes, notamment celles de Yomoni, WeSave ou LinXea.

Les robots-conseillers sont destinés à la réalisation des placements d’épargne des clients, en ligne et sans intervention humaine. Ils ont la capacité de déterminer le profil de l’épargnant pour ensuite exécuter la mise en place des stratégies de gestion du patrimoine. Le robo-advisor propose des conseils au client, et la prise de décision appartient à ce dernier.

Pour concurrencer les banques en ligne et les banques traditionnelles, ces Fintechs misent sur les tarifs réduits. De plus, les placements demeurent sécurisés du fait qu’ils sont entre les mains des plus grands assureurs.

Les Fintechs en partenariat avec les acteurs traditionnels

Mais face à cette innovation disruptive que veut apporter la finance 2.0 sur la gestion du patrimoine, le poids de ces Fintechs est encore faible, avec les 8 start-ups françaises qui gèrent une centaine de millions d’euros pour seulement 7 000 clients.

C’est ainsi que ces jeunes pousses se rapprochent des grandes enseignes traditionnelles pour nouer un partenariat et ainsi réduire le coût qui leur permet d’acquérir de nouveaux clients.

L’avantage de cette collaboration réside dans le fait que les banques représentent une marque crédible et apportent la base client, pendant que les Fintechs procurent leur compétence digitale dans la construction d’un nouveau modèle financier au service des clients.

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