Les sommes versées dans les contrats d’assurance vie dépassent actuellement les 1 600 milliards d’euros, dont une part importante est investie dans les obligations et l’immobilier et moins de 19% pour les unités de compte. Good Value for Money (GVfM) communique quelques données chiffrées pour apporter une éclaircie sur l’agencement de ces investissements.
À la signature d’un contrat d’assurance vie, la majorité des Français optent pour un investissement dans les fonds en euros. Selon les chiffres communiqués par la Fédération Française de l’Assurance, 83% des montants investis sont attribués actuellement dans les fonds en euros.
Face à cette part considérable, la question se pose sur la composition de ces fonds qui sont très prisés par les assurés. Le site prescripteur de contrats d’assurance, GVfM répond à cette question à travers quelques chiffres et comparaisons.
En effet, ces fonds sont composés de part obligatoire, d’actions financiers et d’actifs immobiliers. Ces trois placements sont d’autant plus risqués mais plus rentables à long terme.
L’évolution du marché
Les fonds en euros sont composés principalement des obligations, à savoir 92% du marché. Son rendement financier brut a été chiffré en 2016 à 3,19% en moyenne. Un taux qui connait une légère baisse de 0,41% par rapport à l’année 2015 et dont les investissements rencontrent une continuelle baisse durant les quatre dernières années.
En effet, ils étaient à 82,6% en 2014 pour diminuer à 82,4% l’année suivante et ont été estimés à 81,5% en 2016. Les autres composants sont : les actions qui représentent 8,5% du marché, l’immobilier dont la part est de 5,8% et le monétaire qui est de 1% seulement.
Par ailleurs, d’après l’étude menée par le prescripteur de contrats d’assurance, les obligations d’entreprises privées détiennent la meilleure part du marché, à raison de 65% à la fin de l’année dernière par rapport aux obligations émises par l’État qui sont à 35%.
En effet, d’après les chiffres des trois dernières années, les titres corporates n’ont pas cessé d’évoluer au détriment des obligations souveraines. Concrètement, le taux des titres privées étaient de 60% à la fin 2014 tandis que celui des titres publiques étaient de 40%. Cette hausse des obligations corporates est due à son rendement plus avantageux.
Le secteur immobilier devient dynamique
L’investissement dans l’immobilier est plus rentable par rapport aux autres placements bien qu’il soit choisi par un nombre négligeable d’assureurs-vie. En effet, son taux de rendement est de 3,68% malgré une petite baisse de 0,20% par rapport à 2015.
Cet investissement rencontre malheureusement des difficultés, notamment dans la recherche des actifs ayant un très bon rapport qualité/prix. Cela résulte une décroissance du poids relatif des actifs immobiliers par les assureurs.
Ainsi, à la fin de l’année 2016, l’allocation des fonds en euros sur l’immobilier a connu une baisse de 6,9% par rapport à 2015, cela au profit des actions et des obligations.
Contrairement aux faits rencontrés dans l’immobilier de rendement, les assureurs-vie misent plus sur l’immobilier dans les fonds en euros dynamiques. De ce fait, on a pu constater une hausse de 4,9% par rapport à 2015 sur l’allocation relative à l’immobilier. Les obligations, quant à elle, ont baissé de 3,5% durant l’année. GVfM révèle d’ailleurs :
Les assureurs-vie ont continué à faire monter le poids des actifs immobiliers au sein de leurs fonds en euros dédiés à la retraite ; c'est cohérent avec une approche de long terme ; c'est également une protection face au risque de remontée des taux.
Good Value for Money.