L'assurance-vie a pour vocation première de garantir le versement d'un capital (ou d’une rente), quand survient un événement lié à l'assuré. Il peut s’agir de son décès, ou bien de sa survie à l’échéance du contrat. Ce support d’épargne est également le mieux indiqué pour constituer un capital, avec l’ambition de profiter d’une retraite confortable.
L’assurance-vie reste pour l’heure le placement préféré des Français. Elle répond à de multiples objectifs. Solution idéale pour la transmission du patrimoine, ce support d’épargne permet aussi de constituer une cagnotte, en vue d’une retraite confortable.
Dans la pratique, on épargne sur un contrat et ses fonds durant la vie active. Une fois à la retraite, on peut alors y puiser librement via des retraits ponctuels ou réguliers, avec à la clé une fiscalité plus qu’avantageuse. Pour profiter au maximum de l’assurance-vie, mieux vaut néanmoins faire le bon choix. Le marché propose effectivement un large choix de contrats.
Choisir en fonction de son profil
ConseilPour bien choisir son contrat vie en prévoyance de la retraite, il faut en premier lieu se référer à son profil. Les épargnants dits « profanes » trouveront, par exemple, leur compte dans les contrats simples, c’est-à-dire agrémentés de dix à vingt supports financiers, ainsi que d’un fonds en euros.
Il est également possible de s’en tenir aux contrats clé-en-main proposés par les compagnies d’assurances. Une option qui révèle toute son utilité dans la sécurisation du capital au fil du temps.
La plupart du temps, ce type de contrat combine un ou deux fonds risqués avec le fonds en euros. De leur côté, les épargnants plus avertis opteront pour des contrats plus fournis, plus complexes, voire plus risqués.
L’âge, un autre critère de choix
L’âge constitue aussi un critère de choix déterminant en matière d’assurance-vie. En effet, on épargne différemment, en fonction de la durée séparant la date de souscription et la retraite. En d’autres termes, si cette échéance est encore lointaine, on peut se permettre de prendre des risques.
Pour un horizon de retraite dépassant les dix ans, on peut se passer du fonds en euros, dont le taux en moyenne ne dépassera pas les 2 % pour les prochaines années. Un épargnant plus aguerri peut même trouver la bonne combine pour avoir un contrat optimal. Le tout est de le diversifier pour lui conférer une touche dynamique.
Pour autant, il est recommandé de rester raisonnable : une fois passé le cap des 55 ans, mieux vaut penser à sécuriser son épargne. Une démarche qui consiste à arbitrer les gains sur le fonds sécurisé, mais aussi à recourir à l’option sécurisation automatique des plus-values.
Concrètement, il suffit d’opter pour les contrats d’assurance vie avec, entre autres, une bonne qualité du fonds en euros et des frais accessibles. Les plus futés n’hésiteront même pas à piloter deux contrats en parallèle.