Si prendre de l’âge est inévitable pour tout un chacun, rien n’empêche de préserver au mieux sa qualité de vie. Pour ce faire, l’épargne est une solution efficace. L’assurance-vie est sans conteste un placement rentable sur le long terme. À préciser que le contrat rapporte plus pour les souscriptions après 70 ans, grâce aux avantages fiscaux qui en découlent, notamment en ce qui concerne la transmission du capital.
Le fameux cap des 70 ans suscite bien des questions. Le patrimoine financier fait partie des sujets d’inquiétudes. Ce qui est parfaitement logique étant donné le caractère prévoyant des Français. Pour preuve, la majorité des ménages disposent d’un produit d’épargne afin d’anticiper les coups durs. Et parmi les supports les plus cotés se trouve l’assurance-vie.
À la question sur l’intérêt à souscrire un contrat vie, une fois les 70 printemps passés, la réponse est totalement positive. La formule est, en effet, plus bénéfique qu’un placement effectué avant ce seuil. Et ce du point de vue fiscal, notamment en ce qui concerne l’imposition appliquée à la transmission aux bénéficiaires en cas de décès du contractant.
L’assurance-vie regorge de prérogatives fiscales
Si les contrats vie sont plébiscités par les ménages français, c’est parce qu’ils permettent de combler les lacunes laissées par la baisse de ressources une fois arrivées à la retraite. Mais il ne s’agit pas pour autant d’un placement à long terme seulement. N’importe quel contractant peut procéder à un rachat pour mettre sur pieds un projet quoique la fiscalité est plus attractive pour les contrats dont la durée excède les huit ans.
Il faut savoir que l’assurance-vie est qualifiée comme étant un actif « hors succession », hormis celle dont les contrats ont été souscrits avant le 20 novembre 1991. Elle détient, de ce fait, des atouts propres à elle, notamment :
- Un abattement de 152 500 euros sur le montant du retrait ;
- Une retenue forfaitaire de 20% jusqu’à 852 200 euros ;
- Et un prélèvement de 31,25% au-delà de cette somme.
L’on peut en conclure qu’il s’agit d’un important avantage, en comparaison aux droits de succession appliqués aux opérations de transmission classique, s’élevant à 60%
Des carottes fiscales supplémentaires en cas de décès du contractant
C’est au moment de la succession que la souscription après 70 ans affiche son côté le plus avantageux.
En effet, non seulement tous les bénéficiaires du contractant vont pouvoir bénéficier d’un nouvel abattement à hauteur de 30 500 euros au dénouement du contrat assurance vie. Sans parler du fait que les profits générés par les fonds versés au-delà de cet âge sont exonérés d’impôt.
À cet effet si l’assuré veut continuer à alimenter son compte, il lui est impératif de bien séparer le capital investi avant et après son 70ème anniversaire afin de bénéficier pleinement de ses privilèges. Quoi qu’il en soit, il est également possible d’en ouvrir un neuf. Ce qui serait d’ailleurs plus sage, car cela permet d’éviter d’éventuelles complications, mais il est, dans ce cas, plus facile de faire une suivie de ses primes et des gains réalisés.