Nombreux sont les changements qui s’opèrent dans le domaine de l’assurance. Parmi ces derniers, les innovations sont légion. Depuis la mise en vigueur de la loi Macron de 2015, le private equity, un type d’investissement actuellement privilégié, favorise les clients les plus fortunés. Cela se fait par le placement dans le non coté.
À travers le contrat d’assurance-vie, les entreprises clientes des assureurs sont en mesure de faire fructifier leur capital par le biais du private equity. Cette cible étant soucieuse de la productivité de son placement, la nouvelle offre attire particulièrement son attention.
Non seulement ce produit donne un coup de pouce aux petites sociétés non cotées, mais il améliore également la gestion de liquidité. Ce dernier point est, plutôt, un avantage qui s’offre à l’assureur. À l’heure actuelle, quelques établissements sont enclins à se lancer dans le projet, mais chacun maintient son rythme.
Dernièrement, AG2R La Mondiale s’est mise à appliquer dans ses activités le texte de la loi Macron. Reste à voir si cette initiative est bénéfique pour ses clients, mais surtout pour son chiffre d’affaires.
Le private equity appelle les investisseurs avérés
Avant l’annonce de la loi de 2015, les investisseurs se battaient bec et ongles pour trouver le meilleur placement possible. Par rapport à cela, l’immobilier a été un domaine dont ils appréciaient, spécialement, de par sa productivité plus ou moins rapide. Néanmoins, il est vite devenu un sentier battu.
À la place, le private equity a pris le relais. Toutefois, ceux qui ont des capitaux à multiplier doivent, dans ce cas, faire appel à une compagnie d’assurances. De par la décision de l’État, les limites qui, autrefois, s’imposaient sur le chemin des assureurs sont, maintenant, supprimées. Il est, aujourd’hui, possible d’intégrer le capital-investissement au sein des supports en unités de compte dont les fournisseurs d’assurance-vie utilisent.
Cette réforme assure le rendement des clients ayant les moyens de faire un placement dans les PME non cotées. Par l’entremise du Fonds Commun de Placement à Risque, les investisseurs bénéficient de plus de 10 ans pour rendre prospère leur placement.
Néanmoins, le risque est tout de même non négligeable. Cela porte notamment sur l’illiquidité, outre les frais de souscription importants. Sans parler de la décote à subir en cas de rupture avant échéance.
Les assureurs en tirent profit
Les entreprises proposant des assurances vies ont principalement quelque chose à gagner. La plus notable concerne la facilité de la gestion de liquidité. En effet, ce point posait problème tant du côté de l’assureur que celui de l’épargnant.
Du point de vue de l’organisme, il est maintenant autorisé d’imposer une remise de titres le moment de rupture de contrat venu, à la place de l’argent. Il est à préciser que cette solution n’est permise que si le souscripteur rompt la convention bien avant la durée préalable convenue. Et il faut dire que ce principe reste valable, que ce soit pour cause d’un décès ou bien d’un transfert de fonds.
Étant un investissement à long terme, le private equity procure plus de bénéfices qu’avant aux assureurs. Le fait est que la fiscalité est rassurante au sein de l’assurance-vie mais en plus elle présente un atout sans égal aux yeux des investisseurs. Et cela se répercute inévitablement et positivement sur la part de marché de l’établissement.
Pour le cas d’AG2R La Mondiale, le dispositif Macron est une opportunité permettant d’enrichir sa gamme de produits par le biais d’une meilleure solution de placement à long terme.