Aujourd’hui, le rendement des fonds en euros ne cesse de baisser. Les contrats proposés par les assureurs-vie ne sont plus aussi attrayants qu’avant. Cette année, le projet de loi de finances prévoit une modification de leur fiscalité. C’est le moment propice pour les épargnants de faire le point sur l’avenir de ce placement.
La collecte nette de l’ancien placement favori des Français continue de chuter. En effet, le déclin de la rémunération des fonds en euros se poursuit. Les compagnies d’assurance insistent alors sur la promotion des contrats en unités de compte. De plus, une nouvelle réforme fiscale s’appliquera bientôt aux épargnants.
La situation les amène à réfléchir sur l’avenir de leurs contrats d’assurance. Notons que la collecte nette s’est établie à 7,2 milliards d’euros en 2017, soit la moitié de celle de l’année précédente. Quant au rendement moyen des fonds en euros, il s’est élevé à 1,8%. Cette année, le taux attendu est de 1,50%.
Les contrats d’assurance et la baisse des rendements
Rappelons avant tout que les contrats proposés par les assureurs-vie permettent la constitution et la restitution d’une épargne, sous forme de capital ou de rente, si l’épargnant est en vie à la fin du contrat. Il s’agit d’un placement populaire représentant un encours de plus de 1 662 milliards d’euros.
Il donne par ailleurs à un épargnant la possibilité de bénéficier d’avantages fiscaux même s’il décède, si une certaine durée de conservation est respectée. Cependant, les rendements des contrats n’ont pas cessé de chuter depuis maintenant quelques années. Il faut savoir qu’une réforme fiscale aurait également un impact sur ce placement en 2018.
En effet, les contrats multisupports et les fonds en euros sont aujourd’hui devenus plus risqués. Toutefois, ils sont toujours aussi rentables. Parmi les principaux facteurs de baisse de rendement, on distingue l’appel à la modération de l’ACPR concernant la rémunération des fonds, dans un contexte de taux bas.
Quelle option faut-il adopter ?
Même si les rendements de l’assurance vie sont en baisse, les épargnants averses au risque peuvent verser leurs fonds sur un contrat en euros. D’ailleurs, iIs représentent encore 72% du total des sommes collectées l’an dernier. Ils ont également le choix de placer leur argent sur les unités de compte d’un contrat multisupport.
Contrairement aux fonds en euros, ce dernier n’offre aucune garantie sur le capital investi. Ainsi, l’assuré peut éventuellement récupérer moins d’argent au terme du contrat. Néanmoins, il est possible de sécuriser une partie de l’épargne.
Par ailleurs, il faut également savoir qu’il y a quatre ans, les compagnies d’assurance ont lancé des fonds euro-croissance (garantis à terme) afin d’encourager les souscripteurs à prendre des risques.