lundi04juin
la loi Pacte

La loi Pacte est présentée comme le projet le plus ambitieux du gouvernement Philippe. Pour la rédiger, l'intelligence collective a été sollicitée. Ainsi, la société civile et des chefs d'entreprises ont contribué à la mettre sur pied. Durant cette opération, les épargnants sont alors les grands oubliés, d’autant plus que ce dispositif vise à injecter leur épargne dans des placements plus risqués. Ils doivent néanmoins se faire à l’idée que pour faire passer la loi Pacte, le gouvernement peut recourir au fameux 49.3.

Les Français sont les premiers épargnants de l’Europe. Ils mettent environ de côté 13,5% de leur revenu disponible. Un chiffre qui dépasse la moyenne européenne de 3 points. Ils placent surtout leur épargne dans l’immobilier.

Celui qui représente 55% des 12 000 milliards d’euros de patrimoine brut. En seconde place se trouve le patrimoine financier qui pèse 4 765 milliards d’euros (35% du patrimoine brut).

Ces indications se traduisent surtout par une mentalité tournée vers la sécurité plutôt que vers les placements à risque. Or, l’État semble aller à contre-courant, en cherchant à injecter l’épargne dans l’économie, dans le cadre de la loi Pacte.

Retour sur la loi Pacte

Bruno Le Maire s’emploie actuellement à promouvoir la loi Pacte. Une législation qui se matérialise par un système visant à réorienter l'épargne des Français vers des actifs plus risqués.

On note aussi une volonté de déconseiller l’investissement immobilier, tout en mettant en avant l’eurocroissance. Cette dernière désigne un contrat vie hybride issu de la combinaison d’une garantie de capital et un fonds euros avec une poche actions.

En outre, ce système garantit aussi la portabilité des dispositifs d’épargne retraite (Perco, Perp, Madelin…), en cas de changement d’entreprises. En référence à leur opacité, leur complexité et leur nombre trop élevé, des analystes ont posé la question de savoir s’il est possible de les fusionner ou les simplifier. Bruno Le Maire ne cherche pas loin :

Cela aurait pris du temps, alors que nous voulons que la mesure soit opérationnelle le plus rapidement possible.

Bruno Le Maire.

Sécurité, le maître-mot des épargnants français

En termes de placement financier, les épargnants privilégient la sécurité, parfois au détriment du rendement. Pour preuve, l’assurance-vie représente 40% des initiatives prises.

Le taux est de 30% pour les dépôts bancaires défiscalisés (Livret A/LDD). Les encours des assurances vie culminent actuellement à 1 700 milliards d’euros, dont 80% sont sur des fonds en euros, afin de financer directement les obligations d’État.

Par ailleurs, en faisant de la sécurité leur maître-mot, les Français délaissent les actions. Ces dernières ne représentent effectivement que 22 % des investissements. Une étude Odoxa révèle que la majorité (70%) évite les placements trop dynamiques, au risque de perdre des économies. D’ailleurs, 80% de la population ne cachent pas leur scepticisme vis-à-vis des placements en actions.

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