vendredi06mars
Couple âgée avec tirelire rose

Ces dernières années ont été le théâtre de nombreuses révolutions au niveau de l’assurance-vie. Des modifications qui font écho, notamment, à l’instauration de la loi Pacte l’an dernier, à laquelle s’ensuit le PLF 2020. Au menu sont énumérés : une redirection des assurés vers des supports plus dynamiques, la promotion de l’Eurocroissance ainsi que du Plan d’Épargne retraite et un changement de fiscalité pour certains contrats.

La nature prudente des Français explique incontestablement leur penchant pour les placements sécurisés, notamment les produits réglementés et les fonds en euros.

Toujours est-il que ces supports attrayants semblent actuellement affaiblis par le contexte des taux négatifs, rendant leur rentabilité amoindrie vis-à-vis des épargnants, d’une part, vis-à-vis des établissements financiers, d’autre part.

Une problématique qui a poussé ces derniers à concocter de nombreuses alternatives modifiant les habitudes d’épargne des ménages. Une initiative qui joint au souhait du gouvernement de les rediriger vers des investissements plus à risques, mais bien mieux rémunérés, tels que les Unités de compte, les fonds Eurocroissance et le PER.

Toujours le chouchou des Français, malgré son rendement en berne

Le régime fiscal appliqué au placement vie fait partie de ses nombreux atouts. Ce qui lui vaut la meilleure place dans le classement des supports d’épargne préférés des Français ainsi que ses 1 785 milliards d’euros d’encours (chiffre au 30 novembre 2019).

Le fait est que les gains engrangés durant toute la durée du contrat sont provisoirement non imposables jusqu’à ce que l’assuré effectue un rachat partiel ou total, ou encore s’il décède.

À savoir, les retraits réalisés sur les contrats souscrits avant le 1er janvier 1983 ont été même, complètement exonérés d'impôt sur le revenu, et ce, quelle que soit la date de versement des primes. Seuls les prélèvements sociaux de 17,2% ont été dus. Un privilège qui n’est plus d’actualité depuis le 1er janvier dernier.

Ce qui n’empêche pas les épargnants d’affluer vers les fonds en euros à capital garanti, dont l’encours représente 78,43% des sommes totales investies (1 400 milliards d’euros).

Et ce, en dépit du contexte économique, marqué par les taux de marchés négatifs, qui impacte négativement sur le rendement assurance vie, à raison de 1,40% en moyenne pour 2019. C’est du moins ce qu’ont révélé les communiqués des établissements assureurs en début d’année.

Coup de pouce en faveur des investissements à long terme et à risque

Dans le cadre de l’application de la loi Pacte, adoptée au printemps 2019, ainsi que du projet de loi de finances 2020 approuvé dans la même année par l’Assemblée nationale, les comportements d’épargne des Français tendent à évoluer tant vers le placement à plus long terme que vers les supports plus dynamiques.

Dès la fin 2019, par exemple, bon nombre de compagnies d’assurances – dont les établissements bancaires – ont décidé de restreindre l’accès aux contrats en euros en promouvant les investissements en unités de compte via des bonus et des majorations de rendement.

Un moyen, pour elles, d’amenuiser les risques qu’elles encourent avec un placement intégral dans ces fonds garantis.

C’est ainsi que l’on a boosté les investissements en faveur des petites et moyennes entreprises (PME) et des ETI (Entreprises de taille intermédiaire) à travers :

  •  La promotion du marché de l’Eurocroissance ;
  •  La facilité de transfert – sous certaines conditions – d’un contrat classique vers ce fonds dynamique.
  •  Une rémunération fort attractive par rapport aux fonds euros.

C’est toujours dans cette même vision que le PER, ce nouveau Plan d’Épargne Retraite, est actuellement mis en exergue s’il attirait moins les investisseurs auparavant.

Dorénavant, il est possible de jouir de plusieurs avantages fiscaux, tels qu’une exonération de 10% des revenus déclarés à l’année N-1 et rachetés en vue d’être reversés ultérieurement dans un PER.

Outre cela, les plus-values bénéficieront d’un double abattement fiscal en cas de transfert. À condition toutefois de détenir depuis plus de huit ans son contrat vie et de se trouver à moins de cinq ans de son âge de retraite.

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