Couple principal rencontre avec agent immobilier, conseiller financier et la signature d’un contrat pour acheter une nouvelle maison.

    Lorsqu’un particulier dépose une demande de prêt immobilier, les banques étudient soigneusement son dossier pour juger si le client est apte à rembourser dans le délai imposé. De plus, elles demandent toujours une garantie supplémentaire, et bien souvent les emprunteurs se tournent vers l’assurance emprunteur. Mais il existe une alternative assez méconnue plus avantageuse.

    Le secteur du logement a été lourdement impacté par les retombées de la pandémie du covid-19. L’année dernière, la construction de résidences neuves accusait un recul significatif, que les constructeurs entendent rattraper en 2021. Mais au vu de la situation épidémiologique actuelle, cet objectif pourrait ne pas être atteint. Cela va dépendre de l’évolution de la pandémie et de la campagne de vaccination.

    Toutefois, en dépit de la crise sanitaire, les Français souhaitent toujours autant acheter un logement. En effet, une étude a révélé que le taux de citoyens de l’Hexagone souhaitant acquérir une habitation est à peu près au même niveau que celui enregistré avant le début de la crise sanitaire. L’assurance vie pourrait leur être d’une grande aide.

    Une garantie supplémentaire exigée par les banques

    Avant d’accorder un prêt immobilier, les banques décortiquent minutieusement les informations personnelles et professionnelles des emprunteurs afin de jauger le risque que ces derniers ne puissent pas rembourser leurs emprunts. Les enseignes bancaires sont également attentives à l’apport personnel et cherchent les éventuels prêts en cours de l’emprunteur.

    Les impayés résultent notamment des accidents de la vie et d’un licenciement. Pour se prémunir des risques d’impayés sur un prêt immobilier, les établissements de crédit exigent toujours une garantie supplémentaire. Ils se montrent d’autant plus prudents à cause de la crise sanitaire.

    Généralement, la garantie attendue par les banques est l’assurance emprunteur. Il peut s’agir d’un contrat de groupe ou d’un contrat indépendant par l’intermédiaire d’une délégation d’assurance. Mais que ce soit pour l’un ou pour l’autre, l’assureur se montre ainsi garant du souscripteur de crédit et règle les mensualités de celui-ci lorsqu’il ne peut s’en acquitter. Pendant une période donnée, l’assureur devra payer tout ou une partie des mensualités.

    Néanmoins, l’assurance-vie peut être une alternative à l’assurance emprunteur.

    Les frais de souscription peuvent être intégrés au taux du prêt immobilier

    C’est une solution assez méconnue du grand public, mais une assurance-vie remplit l’exigence de garantie des banques pour un prêt immobilier. Contracter un contrat vie en contrepartie d’un prêt revient à mettre en gage un bien en échange d’un autre bien, d’un service, d’une somme d’argent. Si l’emprunteur choisit cette alternative, c’est désormais le crédit immobilier qui conditionne l’obtention de l’assurance.

    Il convient toutefois de préciser que les frais de souscription d’un contrat d’assurance-vie sont assez élevés. Ils pourraient se monter entre 3 et 5 % des indemnités versées en cas de décès de l’assuré. À noter cependant que ces frais de souscription peuvent être intégrés au taux du prêt immobilier. En effet, on peut lire sur le site gouvernemental que :

    Le TAEG comprend : le taux nominal […], les frais de dossier, les frais payés ou dus à des intermédiaires intervenus de quelque manière que ce soit dans l’octroi du prêt, les coûts d’assurance et de garanties obligatoires, les frais d’ouverture et de tenue d’un compte donné […], le coût de l’évaluation du bien immobilier.

    La Cour de cassation l’a également confirmé via un arrêt datant du 20 janvier 2021.

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    Rédaction meilleurtaux Placement

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