L’assurance-vie est un placement rentable, au même titre que les livrets d’épargne classiques. Mais à part cela, elle est dotée d’un système de fiscalité avantageuse qui fait qu’elle soit appréciée par les Français. Bien que cette fiscalité ait évolué en s’alourdissant, l’assurance-vie reste à ce jour l’investissement le plus rentable.
La fiscalité sur l’épargne a connu une augmentation qui a provoqué une baisse considérable de sa rentabilité. De ce fait, les consommateurs se sont tournés vers l’assurance-vie. Mise à part sa rentabilité à long terme, l’assurance-vie permet aussi d’économiser en impôt surtout à ce jour où elle est encore soumise à l’impôt progressif.
Dans quelque temps, les retraits provenant des gros contrats d’assurance-vie seront soumis à l’impôt à taux unique en vue de l’application de la décision du Président Macron. D’ici à l’application de cette réforme, il y a une façon d’économiser jusqu’à 690 euros par an sur la fiscalité assurance vie.
Les règles fiscales de l’assurance vie
Dans le cadre d’un contrat d’assurance vie, c’est uniquement la part de gain qui est fiscalisé. Le capital n’est pas imposable. L’avantage de la fiscalité assurance vie réside dans les détails des conditions auxquelles elle est soumise.
Par exemple : si le contrat dépasse les huit ans d’ancienneté, la plus-value est exonérée d’impôt que ce soit en cas de rachat partiel (retrait) ou bien de rachat total (fermeture de contrat) avec un seuil de 4600 euros par an pour les célibataires, divorcés ou veufs et 9 200 euros par an pour les couples soumis à imposition commune.
Si le gain dépasse ces montants, la part non imposable en est déduite et le reste est soumis à l’impôt progressif ou bien à un prélèvement forfaitaire libératoire avec un taux de 7,5 %.
Si le rachat du contrat est entrepris avant qu’il atteigne 8 ans, la plus-value est automatiquement taxée au barème progressif. Cette fiscalité peut se négocier. En effet, l’épargnant peut choisir que l’on applique le prélèvement forfaitaire libératoire au taux de 35 % si le rachat du contrat a lieu durant les 4 premières années ou bien 15% durant les 4 années suivantes.
Economiser en impôt, comment s’y prendre ?
Pour pouvoir réduire la fiscalité assurance vie, il faut remplir plusieurs conditions, à savoir :
- le contrat doit être en plus-value
- son ancienneté doit être plus de 8 ans
- l’âge de l’épargnant est de moins de 70 ans
- celui-ci n’a signé aucun contrat établi avant le 13 Octobre 1998
- suite au rachat du contrat d’assurance vie, l’épargnant doit reverser la somme, préférablement sur un autre contrat assurance vie sur lequel le prélèvement de frais d’entrée est moindre, voire nulle.
Sachant qu’en respectant les conditions ci-dessus, l’abattement maximal annuel est de 9 200 euros pour tout type de contrat, si l’épargnant opte pour le prélèvement forfaitaire libératoire, il économise cette somme multipliée par le taux 7,5%, soit 690 euros par an en terme de fiscalité.
Cette économie peut encore être réalisable étant donné que l’assurance vie est encore soumise à l’impôt progressif. Si la décision du nouveau Président d’appliquer l’impôt à taux unique est appliquée, ce ne serait plus le cas.