Pour un horizon de placement de 10 ans, un investisseur doit privilégier le Plan d’Épargne en Actions (PEA) et l’assurance-vie ainsi que l’épargne salariale. Ces solutions de placement disposent d’un fonctionnement et d’une fiscalité avantageuse à même d’améliorer considérablement le rendement des capitaux investis dans ce laps de ce temps.
En vue du durcissement de la fiscalité et du tassement de la rentabilité des placements sans risque, il paraît plus indispensable que jamais d’opter pour les formules d’épargne les plus appropriées à ses objectifs. Si le souscripteur envisage d’immobiliser ses fonds pendant une durée de dix ans, la solution la plus judicieuse est d’abuser des produits qui bénéficient d’une fiscalité favorable. Ces produits sont le Plan d’Épargne en Actions et l’assurance-vie.
Le Plan d’Épargne en Actions
Le PEA est une enveloppe qui permet à l’épargnant d’investir en actions au sein de société françaises ou communautaire. Son principal atout est qu’il offre une sortie totalement exonérée d’impôts (sauf prélèvements sociaux de 15,5%), sous réserve d’immobiliser l’épargne pendant au moins cinq ans. Cet avantage fiscal contribue énormément à l’optimisation du rendement du placement.
Erwan Grumellon de SwissLife Banque Privée renchérit que
L’autre grand intérêt de ce produit est que les dividendes sont versés sur le compte espèces et qu’ils peuvent être réinvestis en actions en direct ou en fonds sans être soumis à l’imposition, contrairement à ce qui s’applique à un compte-titres ordinaires.
Erwan Grumellon
À noter qu’opter pour un PEA est particulièrement judicieux pour les épargnants désirant arbitrer de manière dynamique les valeurs immobilières en direct.
L’assurance-vie et les stratégies d’optimisation de son rendement
L’assurance-vie se présente comme une solution d’investissement souple et complète. De nombreuses possibilités se présentent en effet au souscripteur pour gérer son contrat. Ce dernier a la possibilité de diversifier son investissement en le répartissant en fonds en euros ou en unités de compte. Le dosage de ces deux supports joue énormément en termes de rentabilité.
Pour bénéficier d’un matelas de sécurité sur l’épargne, il est nécessaire de privilégier les fonds en euros qui offrent une garantie sur le capital investi. Certains assureurs-vie proposent des contrats qui disposent de plusieurs fonds en euros dont certains, à dominante immobilière, offrent des rémunérations élevées.
Aujourd’hui, le taux de rendement moyen du fonds en euro est néanmoins tombé sous les 2%. De ce fait, la diversification du placement en unités de compte, qui est plus risquée mais présente un meilleur rendement que les fonds en euros, s’avère indispensable.
Marjorie Sonigo de la banque privée Pictet Wealth Management commente d’ailleurs que
pour contrer cette courbe descendante, il faut adjoindre des unités de comptes, certes plus risquées, mais plus rentables, comme des fonds actions, mais aussi du private equity (entreprises non cotées).
Marjorie Sonigo
Une large sélection d’unités de compte est disponible pour faire face à l’érosion du rendement des fonds en euros, notamment les fonds actions classiques, les fonds structurés, les fonds indiciels, les supports immobiliers… Certains contrats donnent même au souscripteur la possibilité d’inclure des actions en direct (titres vifs).