Le projet de réforme proposé par le gouvernement concernant l’assurance-vie risque d’engendrer une régression considérable du niveau de protection des nouveaux assurés. De plus, le rendement des contrats d’assurance-vie tend à la baisse. C’est ainsi que les épargnants développent le besoin d’allier performance et sécurité dans le choix de leur placement. Certaines compagnies d’assurance ont répondu à ces attentes.
Conserver la garantie du capital investi moyennant l’exposition à une certaine dose de risque. Telle est la solution proposée par les assureurs face à la baisse progressive du rendement de l’assurance-vie en euros.
Dans certains contrats, les fonds en euros affichent une performance nettement supérieure à la moyenne, à raison de 2% à 2,50% par an.
Parmi les contrats permettant de faire fructifier l’épargne en toute sécurité, figurent ceux dont la mise est minimale et dont les frais sont négociables. Ils peuvent être commercialisés par des assureurs traditionnels ou par l’intermédiaire d’associations d’épargnants.
Quand les assurés misent sur le fonds en euros
Afin d’avoir la certitude de récupérer leur épargne, certains assurés misent exclusivement sur les fonds en euros. Une initiative judicieuse ? En tout cas, bon nombre d’assureurs constituent des réserves pour stabiliser les rendements d’une année à l’autre. Ces fonds seront donc moins impactés par les fluctuations sur les marchés financiers.
Concernant les formules garantissant un retour de capital, les compagnies d’assurance proposent les fonds alternatifs. Les pouvoirs publics, eux, mettent à la disposition des épargnants, des fonds eurocroissance.
Quelles sont les formules qui compensent la moindre performance des fonds en euros ?
Les nouveaux supports en euros se développent sur le marché pour compenser la faiblesse du rendement du contrat assurance vie. Parmi eux, les fonds alternatifs dont l’épargne peuvent être investis en titres, autres que les obligations d’État.
Il peut être question des fonds immobiliers récupérés sous forme de pierre-papier (SCPI ou OPCI) ou des fonds « opportunistes », qui permettent de profiter des opportunités sur le marché. Par ailleurs, pour éviter de subir les effets des fluctuations en bourse, l’épargnant peut opter pour les fonds à « gestion active ». De cette manière, la revente des valeurs « pénalisantes » est possible.
En revanche, les fonds eurocroissance ont été créés par les autorités pour financer les petites et moyennes entreprises en France. Il s’agit d’investir dans des actifs plus risqués, mais plus bénéfiques que les fonds en euros classiques.
Comment reconnaît-on les meilleurs contrats ?
Tous les contrats d’assurance-vie en euros ne se valent pas. Encore faut-il savoir si la garantie du capital est totale ou partielle. Le montant du fonds est-il censé diminuer au fil des années ?
Il suffit de vérifier les valeurs de rachat dans la notice du contrat.
Toutefois, les garanties complètes ne seront plus d’actualité si le gouvernement décide de moduler la garantie selon la durée de détention du contrat. Cette mesure s’inscrit dans le plan d’action pour la croissance et la transformation des entreprises (Pacte).
Aussi, il est difficile de savoir si les bonus de rendement accordés sont à la hauteur des risques supportés. Ils s’appliquent lors de la conversion de la part d’épargne en unités de compte.