Les SCPI représentent un des meilleurs investissements collectifs, en matière de rendement. Les sociétés civiles de placement immobilier procurent des revenus réguliers. En optant pour cette catégorie de placement, les investisseurs miseront sur la pierre sans avoir à s'occuper de la gestion au quotidien de leur bien, qui reposera sur des actifs réels. Toutefois, il est préférable d'analyser les différents risques avant d’opter pour cette solution.
À l’heure actuelle, les SCPI représentent une structure de placement collectif très apprécié par les Français. Ces sociétés civiles de placement immobilier consistent à investir dans la pierre, en vue de gagner des revenus réguliers, dont la valeur dépend des évolutions des prix de l’immobilier.
Son rapport rendement/risque actuel reste également le meilleur avec un rendement net de frais variant entre 4,30 et 4,50% envisagé l’année dernière, d’après un site spécialisé dans le domaine. D’ailleurs, un montant de 46 milliards d’euros a été encaissé par les 650 000 investisseurs, rajouté de 1,11 milliard d’euros sur le seul troisième trimestre de l’année dernière.
Le rendement en chute libre depuis plusieurs années
Les investisseurs qui plébiscitent les SCPI sont exemptés de tout souci lié à la gestion quotidienne de ce placement. Celui-ci offre plus de rentabilité et reste rassurant, puisqu’il s’appuie sur des actifs réels. Et en plus, on investit dans un patrimoine diversifié.
Néanmoins, avant de s’y lancer, il faut reconnaître que le capital n’est pas garanti. Autrement dit, il dépend de la fluctuation des prix des commerces ou des bureaux. Sans oublier que les rendements procurés par les SCPI ont continuellement régressé depuis des années.
Malgré tout, les professionnels du secteur restent optimistes. Jean-Marc Peter, directeur général de Sofidy, qui pilote Immorente, la plus importante SCPI du marché rassure que :
Le marché du bureau se porte bien dans les bonnes zones, avec un taux de vacance qui n'a jamais été aussi bas, l'environnement des loyers est favorable et nous réussissons à investir sans dégrader le rendement.
Jean-Marc Peter.
Quelles sont les options possibles pour acheter des SCPI ?
Bon nombre d’investisseurs qui veulent opter pour les SCPI se demandent sur la manière de les acheter. D’ailleurs, ils hésitent entre l’achat en direct auprès d’une enseigne bancaire, d’une société de gestion ou d’un conseiller en patrimoine et l’assurance-vie. Mais avant de prendre toute décision, il est préférable de déterminer quelle entité propose l’impôt, la liquidité, l’assurance-vie et les frais les plus intéressants.
Si l’on veut opter pour les assurances vie, il faut souscrire à un contrat auquel le placement pour les SCPI sera possible. Toutefois, malgré le fait que celles-ci soient appréciées, certains contrats les ignorent.
Étant donné le risque encouru par les compagnies d’assurances, bon nombre d’entre elles encouragent les solutions beaucoup plus souples, comme les OPCI (organisme de placement collectif immobilier) ou les SCI (sociétés civiles immobilières).
Rappelons que ces assureurs sont sur leurs gardes, puisque les SCPI sont assez liquides. Or, ils sont contraints d’assurer la liquidité en cas de retrait ou de décès du souscripteur. On note ainsi des parts dans leurs actifs qu’ils ne souhaitent pas nécessairement.
Quoi qu’il en soit, les SCPI restent toutefois des placements à long terme. En principe, les frais (à régler au moment de l’achat) atteignent actuellement les 10% du prix de la part.
Pour que le placement soit amorti, les investisseurs se retrouvent dans l’obligation de conserver cette forme de placement durant 8 ans au minimum. En outre, à chaque versement, les assureurs prélèvent également des frais d’entrée.