Pour faire face à un manque de trésorerie ou à un besoin urgent de liquidité, nombreux sont ceux qui procèdent à un rachat partiel ou total de leur assurance-vie. D’autres souscrivent un prêt à la consommation. Sachez pourtant qu’il est possible de demander une avance auprès de votre assureur sans porter atteinte à la rentabilité de votre contrat en cours.
L’avance : une alternative intéressante face à la hausse du taux de crédit
En rachetant une partie de votre assurance-vie pour financer un manque temporaire de trésorerie, vous perdez tout l’avantage de sa valorisation. Et aujourd’hui, avec la hausse du taux d’intérêt, recourir à un crédit à la consommation n’est guère plus bénéfique.
Si vous estimez avoir la capacité de rembourser le capital emprunté et les intérêts à court terme, il est plus avantageux de demander une avance à votre assureur.
L’avance consiste le plus souvent en un prêt in fine sur deux ou trois ans, c’est-à-dire que le montant du capital et des intérêts est remboursé en une seule fois à l’échéance du délai accordé. Son taux est généralement indexé sur le taux rémunérateur de votre contrat, auquel sera appliquée une majoration. Le taux moyen d’emprunt de l’État (TME) peut également servir de référence. Celui-ci s’affichait à 3,25 % à la fin de l’année 2023. Comparée au taux d’emprunt d’un crédit à la consommation, qui s’élève à plus de 7 % sur trois ans, l’avance est une option tout à fait viable et attractive.
Quel est le montant maximal autorisé pour une avance sur votre assurance-vie ?
Aucune loi n’encadre le montant maximum autorisé pour une avance. Néanmoins, les assureurs imposent généralement un plafond à la hauteur du type de contrat. Ainsi, pour une assurance-vie placée sur les fonds en euros, dont la sécurité est reconnue, les compagnies accordent jusqu’à 80 % du montant capitalisé. Pour les contrats plus dynamiques, c’est-à-dire positionnés sur des fonds spéculatifs, le plafond est limité à 60 % du capital.
À la différence d’un rachat,
ImportantL’avance n’est ni fiscalisée ni exposée aux prélèvements sociaux.
De plus, vos fonds continuent de générer des intérêts sur la totalité du capital placé. En cas de décès ou d’invalidité, l’avance est remboursée sur le montant engrangé sur le support.
- L’avance sur l’assurance-vie permet de disposer d’un capital sans avoir à racheter le contrat.
- Son taux d’intérêt est plus intéressant que celui d’un crédit à la consommation.
- Le montant autorisé est plafonné à 60 % ou 80 % du capital selon le type de contrat.