Il arrive parfois que le conseiller en gestion de patrimoine propose des montages financiers à ses clients afin de les aider à dégager des revenus plus attractifs. Parmi les options possibles figure la souscription d’une assurance vie pour garantir le remboursement d’un découvert bancaire.
Ce montage financier devrait permettre à l’épargnant de financer ses besoins de trésorerie excédentaires. Mais une question se pose : est-il intéressant de procéder ainsi ou faut-il privilégier le système de rachats partiels du contrat ?
Possible baisse de la valeur de rachat du contrat d’assurance vie
ImportantSelon les experts, le nantissement d’une assurance vie présente des risques pour l’épargnant, puisque la valeur de rachat du contrat pourrait baisser et ne permet plus de financer le découvert bancaire.
Il ne faut pas non plus oublier que le découvert bancaire génère des intérêts dont le montant pourrait largement dépasser celui de l’argent placé dans le contrat d’assurance vie.
Dans ce cas, l’investissement n’en vaut pas la peine, en particulier si le titulaire du compte effectue des retraits importants et dépasse le plafond autorisé. Il sera sans aucun doute obligé de régulariser le découvert bancaire et ne dispose d’aucun recours pour récupérer les pertes.
En revanche, les rachats partiels du contrat pourraient se révéler plus intéressants : le montant racheté se compose de capitaux et de gains en parts égales, et seuls les intérêts sont soumis à l’impôt.
Aucune limite n’est imposée en ce qui concerne le nombre de rachats, mais l’assureur peut fixer le montant minimal à laisser dans le contrat afin d’assurer que celui-ci demeure actif.
Rachats partiels programmés
Il est aussi possible de mettre en place des rachats partiels programmés afin de pouvoir garantir un revenu complémentaire pouvant couvrir les besoins en trésorerie excédentaire.
- Le montage financier qui consiste à garantir le remboursement d’un découvert bancaire par son contrat d’assurance vie comporte un risque élevé pour l’épargnant.
- Il est plus intéressant d’opter pour les rachats partiels du contrat pour financer les besoins de trésorerie excédentaires, d’autant plus que ce système est flexible (possibilité de programmer les rachats).