La préparation de la retraite demeure un enjeu central pour les particuliers et les travailleurs indépendants souhaitant sécuriser leurs revenus futurs. À cet égard, le plan d’épargne retraite (PER) offre une opportunité unique de se constituer un capital tout en allégeant la fiscalité, à condition de réaliser les versements avant la fin l’année. Anticiper ces cotisations permet de profiter pleinement des mécanismes de déduction et d’adapter sa stratégie financière aux plafonds légaux.
- Pour tirer pleinement parti du PER, il est essentiel de planifier les contributions avant le 31 décembre 2025, mais aussi d’identifier les plafonds applicables et d’intégrer les abondements éventuels.
- Une gestion rigoureuse et anticipée garantit une épargne retraite optimisée tout en limitant l’impôt sur le revenu. Ce qui offre une solution équilibrée entre préparation de l’avenir et gestion fiscale efficace.
Note trustpilot : 4,7
- Accessible dès 500 € de versement initial
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Les unités de compte présentent un risque de perte en capital.
Les atouts du PER en vue de la retraite
ImportantLe PER permet de se constituer un capital destiné à compléter les revenus à la retraite tout en bénéficiant d’avantages fiscaux. Les cotisations versées sont prises en compte dans le calcul de l’assiette imposable, ce qui offre la possibilité d’ajuster le montant à régler dans les limites autorisées par la loi.
Pour 2025, l’attention se porte sur les dépôts à effectuer avant la clôture de l’exercice fiscal, qui entreront en compte dans le calcul des impôts pour l’exercice suivant. Les épargnants ont donc intérêt à examiner le cumul de leurs versements, à évaluer les plafonds et à coordonner les actions avec les éventuelles contributions de leur conjoint afin d’optimiser l’impact fiscal de leurs opérations. Ce dispositif concerne aussi bien les salariés que les indépendants ou professions libérales.
Déterminer le plafond de contributions déductibles
Le montant maximal pouvant être déduit dépend du statut de l’épargnant et de son revenu annuel. Pour un professionnel exerçant en libéral ou indépendant, le calcul inclut l’ensemble des revenus nets de l’année, auquel s’ajoutent les cotisations volontaires déjà versées. Le plafond théorique peut dépasser 35 000 €, selon les situations.
Les salariés disposent d’un seuil distinct, souvent fixé autour de 30 000 €, avec la possibilité de reporter les montants non utilisés sur les trois exercices suivants. Une souplesse appréciable qui permet d’ajuster la stratégie d’épargne en fonction des revenus annuels et de la situation familiale, tout en conservant une marge de manœuvre pour les années suivantes.
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Cas pratique
Prenons le cas d’un entrepreneur qui perçoit un revenu annuel de 120 000 € et qui verse 45 000 € sur son PER. Pour déterminer la part déductible, il convient d’abord de calculer la base totale, soit environ 165 000 € (revenus + cotisations).
Le plafond est ensuite évalué en appliquant des coefficients spécifiques : par exemple, 10 % de la totalité et 15 % de la fraction dépassant un certain seuil de revenu, conduisant à un montant maximum de déduction proche de 36 000 €.
Si l’employeur a contribué à hauteur de 7 000 €, la déduction réelle accessible tombe alors à environ 29 000 €. L’écart, soit 16 000 €, pourra être exploité via un mécanisme de report sur les exercices suivants ou en partageant le reliquat avec le conjoint, ce qui a pour résultat de maximiser l’effet fiscal et de sécuriser l’épargne retraite.
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Cette démarche permet de déterminer la portion des versements qui réduira réellement l’imposition, évitant ainsi toute perte d’avantage fiscal.